7 villes à la pointe de l’écomobilité

Copenhague est la ville qui progresse le plus dans la suppression des émissions dues à la mobilité. 

Elle obtient un score de 100 % pour le nombre de voitures électriques partagées et le nombre d’infrastructures de recharges pour véhicules électriques, ainsi qu’une note de 73 % pour le nombre de vélos et trottinettes électriques partagés pour 1 000 habitants et le nombre d’autobus zéro émission.

Cette métropole de plus d’un million d’habitants, a fait le choix, bien avant toutes les autres capitales européennes, d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2025. Elle a depuis revu ses ambitions.

Aujourd’hui, plus de 75 % des déplacements se font à vélo, à pied, ou en transports en commun, et le métro qui fonctionne 24h/24, s’est imposé comme alternative à la voiture individuelle.

Oslo arrive à la seconde place du classement avec un score total de 81 %. Elle obtient les meilleurs résultats pour le nombre de points de recharge pour véhicules électriques (100 %) et le nombre d’autobus zéro émission (84 %).

La capitale norvégienne qui a adopté en 2019 un "programme d'habilité sans voiture", s'est lancée dans le retrait progressif de la voiture. Elle a encouragé l’adoption des véhicules électriques par de fortes incitations financières. 

En 2021, le nombre de véhicules électriques entrant dans la ville était supérieur au nombre de véhicules à carburant fossile.

Paris se retrouve sur la 3^ème marche du podium, notamment grâce à l’ambitieux programme du Grand Paris Express, qui va étendre le réseau de transports en commun. 

Elle obtient un score total de 70 % mais une note de 100 % pour le nombre de vélos et trottinettes électriques partagés pour 1 000 habitants. 

La capitale mène également une politique en faveur du vélo et souhaite interdire les moteurs diesels pour début 2025 ainsi que les moteurs thermiques tout court en 2030.

La Ville Lumière avait reçu le 8 février dernier le prestigieux Prix du Transport Durable 2023 (Sustainable Transport Award -STA-) pour ses innovations dans la promotion de la mobilité inclusive et active, dans le développement d’infrastructures cyclables et dans la reconquête de son espace précédemment dédié à la voiture individuelle.

Amsterdam occupe la 4^ème place du classement avec une note de 100 % pour le nombre de voitures électriques partagées et le nombre d’infrastructures de recharges pour véhicules électriques. 

Dans la capitale des Pays-Bas, la réduction du trafic automobile est une priorité. 

Depuis 2019, elle a décidé de supprimer un maximum de places de parking dans le centre-ville et de créer davantage de places de stationnement pour les vélos. Récemment, la ville a construit un parking souterrain pouvant accueillir 7 000 vélos près de la gare centrale. 

Selon Statista, aux Pays-Bas, plus de la moitié des habitants se déplacent avec leur vélo au moins deux fois par semaine. La longueur totale du réseau cyclable est supérieure à 35 000 kilomètres.

La deuxième plus grande ville d’Allemagne figure à la 5^ème place de ce classement des villes les plus avancées sur la mobilité durable. 

Ses meilleures notes concernent le nombre d’infrastructures de recharges pour véhicules électriques (81 %) et le nombre de voitures électriques partagées (76 %). Une récente étude a révélé qu’en cinq ans, le trafic automobile à Hambourg a diminué d’un tiers, même si la population de la ville a augmenté et que de plus en plus de voitures ont été immatriculées.

L’utilisation régulière du vélo a augmenté de 54 % à 61 %. Dans cette ville portuaire, le vélo électrique fait de plus en plus d’adeptes : un foyer sur 8 en possède un.

La capitale de la Finlande se hisse à la 6^ème place du classement avec une note de 100 % pour le nombre de vélos et trottinettes électriques partagés pour 1 000 habitants. 

Helsinki est une ville en avance sur les enjeux écologiques avec des moyens de transports durables. Elle ambitionne de bannir les voitures de ses rues et propose une nouvelle forme de mobilité d’ici 2025. 

D’ici 2026, trois nouveaux ponts réservés aux tramways, cyclistes et piétons seront construits.La Finlande fut le premier au monde à introduire la taxe carbone en 1990.

Milan atteint la 7^ème place du classement avec des meilleures notes pour le nombre de vélos et trottinettes électriques partagés pour 1 000 habitants (75 %) et le nombre d’autobus zéro émission (71 %).

La deuxième plus grande ville d’Italie a construit de nombreuses pistes cyclables et exclut doucement du centre-ville les véhicules les plus polluants. 

Les autorités milanaises envisagent d'interdire la circulation des véhicules privés dans le centre-ville et de construire plus de 750 km de pistes cyclables supplémentaires d’ici 2035, reliant toute la ville et ses environs.

En 2014, la ville de Milan avait remporté le prix de la meilleure réalisation dans les transports, pour son système de péage urbain.