7 façons sympas de se préparer à la disparition de l’humanité
Les hommes s’évaporent, les animaux se vengent, les nouvelles visions post apocalyptiques voient l’avenir sans humains mais pas sans faune. Et le pire, c’est qu’on se dit que ça sera bien fait pour nous.
Depuis quelques jours, je vois passer des images flippantes sur ma timeline avec plein de villes désertes, d’animaux féroces dans les rues, de centrales nucléaires qui pètent et de tours Eiffel qui s’effondrent (mais sans attentat, hein : c’est la rouille qui s’est radicalisée).
Tout ce florilège de catastrophe webégéniques provient d’une vidéo qui buzze depuis une semaine sur You tube (3 millions 281 916 vues vues right now). Le ton du doc est presqu’enjoué mais le montage bien stressant avec des effets spéciaux de villes abandonnées… mais aussi de belles vues aériennes de la terre après l’homme. La morale du mini doc, t’as compris, c’est que que notre planète peut se passer des hommes tandis que les humains, eux ne peuvent pas se passer de la terre.
Bon.
Mais il y a une autre morale à cette histoire. C’est que la fin du monde ça cartonne à mort depuis la nuit des temps et que ce n’est pas prêt de s’arrêter. Seulement, il y a maintenant une nouvelle variante que n’avait pas prévu Saint-Jean. Les hommes vont bien disparaître de la surface de la terre ; mais pas les bestioles (sauf les caniches). Les animaux vont se venger de nous (et aussi se bouffer entre eux)… enfin s'ils survivent à toutes les saloperies qu'on leur aura léguées !
Regarde...
1 | La fin de nous, mais pas la fin de tout |
La vidéo qui buzze, c’est donc celle-ci produite ou plutôt montée par #Mind Warehouse car il y a beaucoup de recyclage dans le clip. On y apprend, je résume, que les animaux domestiques vont mourir de faim enfermés à domicile ou dévorés par les bêtes sauvages à l'extérieur. On découvre aussi que les centrales nucléaires vont exploser faute de maintenance et qu’à coté, Fukushima c’était du pipi de chat. Du coup, plein d’animaux vont mourir du cancer. Mais les survivants vont reconquérir la terre.
Après 10.000 ans, il ne restera plus que les pyramides, la Grande muraille de Chine et le mont Rushmore pour se souvenir de nous. Et les villes ? Les grattes ciels ? La Tour Eiffel ? Walou. On la voit qui s’effondre la Tour comme dans n’importe quel film hollywoodien avec des aliens misanthropes.
2 | La fin des grands expliquée aux enfants |
Chaque film sur la fin de l’humanité, et il y en un paquet, reprend les mêmes thèmes, à commencer par l’extinction des animaux domestiques. En plus de Médor, Titi et gros minet, 1,5 milliards de vaches, 1 milliard de porcs et 20 milliards de poulets - sans compter toutes les races « fantaisistes » créées par l’homme - vont disparaître sans passer par nos assiettes. C’est ce qu’explique très bien ce petit film pédago et rigolo d’AsapSCIENCE qui prévoit aussi une disparition des espèces que nous entretenons sans le vouloir : puces, poux, cafards et rats... et raconte pourquoi et comment nos voitures, nos tours et nos ponts vont s'effriter et redevenir oxyde de fer, ou rouille si tu préfères..
3 | Apocalypse sans paroles |
Bon, le pire est à venir. Mais si vous ne voulez pas d’explications anxiogènes en V.O. mais juste une compile d’images très pixélisées avec des effets spéciaux assez ratés et une bande son de film de SF de série Z, on vous conseille « Et si l’homme disparaissait », une histoire sans paroles, puisqu’il n’y a plus de locuteurs. Mention spéciale pour les scènes de poupées éventrées et de maisons dévastées, très Walking Dead Style.
4 | La BBC raconte les jours d'après |
Comme d’hab', c’est la BBC qui est la plus concise et référencée quand il s’agit de parler de la fin de l’humanité, en dépit de la présentatrice un peu trop instit' de maternelle qui raconte tout ça. L’émission Earth Unplugged s’est donc intéressée elle aussi à la fin de l’humanité. Pas de 3 D ratées, mais l’instit' joviale a des infos sourcées dans ce petit clip. Elle cite le biologiste Edward Osborne Wilson qui a théorisé le concept de biodiversité.
Surtout, elle évoque Alan Weisman, l’auteur d’Homo disparitus. Dans ce livre « jouissivement morbide de la déliquescence de notre civilisation » comme le résume cette critique parue sur le coindeweb, on a un bon échéancier de la post-humanité. Le bouquin décrit par le menu tout ce que les docs post apocalyptiques mettront en scène : les métros inondés, les pollutions massives, la nature qui reprend ses droits…et aussi les E.T. qui débarquent dans 10.000 ans et qui se demandent quel bordel a eu lieu sur cette planète.
5 | Zéro, zéro, zéro ! |
Ah oui, si vous avez 46 minutes devant vous, il y a « Population zéro, un monde sans hommes » (première partie) qui détaille les 30.000 prochaines années sans nous. Le film sert de banque de films à pas mal d’autres à moins que ce ne soit le contraire.
6 | La fin du monde a déjà commencé |
Quelques comptes twitter ont déjà préempté la fin de l’humanité. Mon préféré, c’est @Abandoned_Pics. Cathédrales sous l’eau, épaves de navires, « forgotten bugatti’s », images de la petite ceinture à Paris, l’ile de Battleship au Japon (un décor de James Bond), des tas de maisons genre Famille Addams, un château inondé, un gratte ciel en ruine, un mini Golden Gate rattrapé par la végétation (« Location unknown »), un sous marin sur une terre craquelée…
On s’y croirait... et ça existe déjà. Toutes ces photos de ruines rappellent la fascination que les romantiques professaient pour les ruines romaines. C’est beau le début de la fin.
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