7 métiers risquant de disparaître à cause de ChatGPT

Le métier de journaliste rédacteur est l'un des métiers les plus menacés par l’apparition de ChatGPT, notamment avec la version GPT-4. 

En effet, cette technologie est capable de rédiger des articles en quelques secondes à partir d'une seule question posée sur son interface. Il pourrait ainsi permettre aux rédactions de réagir plus vite à l'actualité. 

Toutefois, ChatGPT ne peut pas remplacer complètement l'expertise humaine dans la rédaction d'articles complexes et approfondis. Les journalistes rédacteurs pourraient alors devoir se concentrer sur des sujets nécessitant une expertise, une analyse et une approche critique que ChatGPT ne peut pas fournir. 

Cependant, même si les professions de journaliste et de rédacteur, voire d’écrivain, ne disparaîtront peut-être pas, le nombre de professionnels dans ces métiers devrait être en constante régression. 

Alors, l’intelligence artificielle est-elle une menace pour les journalistes ?

ChatGPT est un modèle de langage capable de traduire des textes dans de nombreuses langues. Il doit ses capacités de traduction rapide au fait qu’il se base sur des modèles de langage pré-entraînés. 

L'IA peut être utilisée pour traduire des textes simples et courants dans des domaines tels que le tourisme, la communication et les médias sociaux. Cette technologie peut également être utilisée pour faciliter la communication entre des personnes qui parlent des langues différentes.

Cependant, il ne peut pas toujours, pour l’instant, saisir les nuances et les subtilités des textes originaux. En effet, ChatGPT ne dispose pas de la capacité d'analyser et de comprendre les contextes culturels et linguistiques, souvent essentiels à une traduction précise. Il ne peut donc pas, à l'heure actuelle, remplacer complètement le travail des traducteurs professionnels pour des projets plus complexes. 

Les traducteurs professionnels continueront à jouer un rôle crucial dans la communication interculturelle et la compréhension globale des langues et cultures étrangères… jusqu’à ce que des versions plus évoluées d’intelligence artificielle, implantées dans des robots humanoïdes (ayant l’apparence des humains), viennent concurrencer sérieusement, même les traducteurs professionnels.

ChatGPT peut également remplacer les adaptateurs et sous-titreurs de films et séries à l'avenir.

Même si ce n’est pas un métier très répandu, la profession de conseiller en génétique est très importante. Ces professionnels sont spécialisés dans l'analyse de données génétiques et dans la communication de ces résultats aux patients. Ils fournissent des conseils personnalisés sur les conséquences des maladies génétiques et les options de traitement possibles. 

Le facteur humain est important dans ce métier, car ce spécialiste doit expliquer aux personnes atteintes d’une maladie génétique ce dont elles souffrent et les risques pour leurs descendants. 

Cependant, l'avènement de technologies telles que les chatbots, avec des capacités de traitement de données et de compréhension du langage naturel, pourrait menacer cette profession. 

En effet, les chatbots peuvent fournir des informations génétiques en quelques secondes, sans nécessiter de consultation avec un conseiller. Il est fort probable, qu’un jour, les explications, même très complexes, soient fournies au patient par des robots ayant forme humaine grâce à leurs connaissances très approfondies et une capacité à réagir convenablement aux émotions humaines.

Cela pourrait permettre de réduire considérablement les coûts pour les patients, car il est généralement coûteux de recourir aux services de ces professionnels.

A noter que si l'utilisation de l’IA semble pratique et économique pour les patients, elle peut ne pas encore prendre en compte les nuances et les circonstances uniques de chaque individu... 

Les conseillers en génétique jouent donc encore aujourd'hui un rôle crucial dans la communication de résultats génétiques complexes et leur interprétation pour les patients. Cela permet d'éviter les erreurs d'interprétation et des décisions inappropriées. 

Par son côté très mathématique, le métier d’analyste financier est en danger à cause de l’irruption de modèles de calculs intelligents tels que ceux de ChatGPT. Les analystes financiers sont donc confrontés à une menace grandissante : celle de l'intelligence artificielle et de robots-conseillers fonctionnant sur le modèle de ChatGPT. 

Ces systèmes d'IA sont capables de traiter rapidement des données financières complexes et de générer des analyses et des recommandations sans avoir besoin d'une intervention humaine. 

Cette technologie permet, non seulement de réduire les coûts pour les entreprises, mais aussi d'accélérer considérablement la prise de décision en matière d'investissement. 

Les robots-conseillers sont des logiciels qui fournissent des conseils d'investissement personnalisés aux clients, sans l'intervention d'un analyste financier humain. Ils utilisent des algorithmes pour déterminer le profil de risque d'un client et recommandent des portefeuilles d'investissement appropriés en fonction de ce profil. Les robots-conseillers sont souvent moins chers que les services traditionnels d'un conseiller financier humain, car ils nécessitent moins de personnel pour fonctionner et travaillent 24h/24. 

Par ailleurs, la faculté d’assimilation des connaissances des modèles d’intelligence artificielle est beaucoup plus rapide que celles d’un humain. Il en est de même pour leur accès quasi-instantané à toutes les nouvelles techniques, par exemple dans le domaine de l’analyse financière. 

Ces facultés en feront de redoutables concurrents pour les analystes humains. Ceux-ci doivent être conscients de cette menace et adapter leurs compétences pour rester pertinents dans un environnement en constante évolution et ne pas disparaître corps et biens !

Avec l'avancée de la technologie et l'émergence des intelligences artificielles, de plus en plus performantes, la profession d’assistant juridique fait partie des métiers menacés de disparition. 

En effet, les assistants juridiques pourraient probablement être remplacés, bientôt, par les chatbots et GPT-4, le dernier en date, mais, aussi, par ses versions ultérieures encore plus évoluées. 

Ces intelligences artificielles sont déjà capables de traiter une grande quantité de données juridiques en un temps record, de manière plus efficace et moins coûteuse que les humains. Qui plus est : 24h/24 sans manger, sans boire, sans dormir et sans faire grève !

Les IA peuvent analyser des textes juridiques complexes et fournir des informations pertinentes sur les lois et les réglementations en vigueur. Ces chatbots peuvent répondre aux questions juridiques courantes, assister les avocats dans la rédaction de documents et même prédire les résultats probables de cas juridiques. 

Ils sont également en capacité d’aider à préparer des documents légaux, tels que des contrats ou des accords de confidentialité. Cela peut réduire le temps et les coûts associés à l'embauche d'un assistant juridique, tout en améliorant l'efficacité du travail.

Par conséquent, l'IA pourrait largement fragiliser, voire rendre obsolète, la fonction d'assistant juridique, qui consiste à effectuer des recherches, préparer des documents légaux et à fournir des conseils juridiques de base.

Les contrôleurs fiscaux sont chargés d’analyser des données fiscales dont certaines sont complexes. Ils vérifient les déclarations fiscales et s’assurent que les entreprises et les particuliers respectent les lois en vigueur. 

Or, ce sont des tâches déjà pratiquement à la portée de la plupart des programmes basés sur l’intelligence artificielle ! les contrôleurs fiscaux pourraient, eux aussi, être les victimes de l’essor de l’IA, de ChatGPT, de GPT-4 et de leurs successeurs. 

Ces intelligences artificielles peuvent être programmées pour analyser des données fiscales complexes, telles que les déclarations de revenus, les états financiers des entreprises et pour détecter les erreurs et les fraudes. Avec l'arrivée de ChatGPT et sa version GPT-4, ces tâches peuvent être automatisées. Les programmes basés sur l’IA sont capables d’identifier les tendances et les schémas dans les données fiscales. Cela permet aux contrôleurs fiscaux d'effectuer des vérifications plus précises et plus rapides et ainsi d'être plus efficaces. 

Cependant, la vitesse exponentielle d’intégration de l’IA dans les milieux professionnels, et ses innombrables possibilités, sont des atouts quasiment insurmontables par des humains. Cela pourrait réduire le besoin de contrôleurs fiscaux humains. De plus, les programmes d'intelligence artificielle peuvent être formés pour s'adapter aux changements des lois fiscales et des réglementations gouvernementales. 

En conséquence, les outils d'IA pourraient fournir des mises à jour, en temps réel, aux entreprises et aux particuliers. Cela permettrait de réduire les erreurs fiscales, les pénalités associées et de lutter contre l’évasion fiscale. 

Il faudra, néanmoins, que les programmes d'intelligence artificielle soient conçus pour garantir la sécurité des informations fiscales sensibles. Ce qui peut nécessiter des protocoles supplémentaires et des réglementations gouvernementales plus strictes...

Les atouts des techniciens de laboratoire se caractérisent par leur capacité d’expertise, leur maîtrise des chiffres, leur extrême précision et leur minutie, entre autres… Or, tous ces compétences, extrêmement techniques, pourraient devenir leur faiblesse ! 

En effet, toutes ces capacités font, entre autres, la force des modèles d‘intelligence artificielle dotés des mêmes possibilités, mais multipliées par cent, par mille, voire à l’infini. Ainsi, les techniciens de laboratoire médical pourraient rapidement être remplacés par des robots et des intelligences artificielles. Celles-ci peuvent être programmées pour analyser des données de laboratoire. Les robots sont aptes à effectuer des tâches répétitives et minutieuses avec une précision et une fiabilité supérieures à celles des humains. 

Par exemple, les robots peuvent analyser des échantillons de sang et de tissus avec une grande précision, sans risque d'erreur humaine. Ils manipulent, également, des liquides avec précision, ce qui permet de réduire le gaspillage d'échantillons et de réactifs. 

De plus, les intelligences artificielles peuvent servir à analyser des données de laboratoire, telles que des résultats de tests et des images de rayons X. Les programmes d'IA peuvent identifier des anomalies subtiles qui auraient pu échapper aux techniciens de laboratoire humains, ce qui permettrait une meilleure détection précoce des maladies et des diagnostics plus précis.

Alors, bientôt la fin des techniciens de laboratoire médical ?