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Les 7 meilleures villes du monde où s'expatrier

Recommander Par Magali Hamon 23 mai 2023

Les 7 meilleures villes du monde où s'expatrier
PIXABAY/Joshua Woroniecki
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A la recherche d'opportunités professionnelles ou en quête de nouveaux horizons ?  Découvrez le classement des 7 villes internationales où il fait bon s’expatrier, établi par le site InterNations.

Le site InterNations, plateforme internationale pour les expatriés dans 420 villes du monde, a dévoilé en décembre dernier son classement des villes les plus agréables au monde pour s’expatrier. Pour aboutir à ce palmarès, le site a interrogé quelque 11 970 expatriés, de 177 nationalités différentes. Au total, 56 critères rassemblés dans différentes catégories ont été pris en compte, comme la qualité de vie, la facilité d'installation, les opportunités professionnelles ou encore les finances personnelles. 

Si aucune ville française n’apparait dans le palmarès, Paris figure même dans les pires villes où être un expatrié. 

La Ville Lumière occupe la 61ème position sur 66 au classement des villes préférées des expatriés dans le monde. Sont pointés du doigt notamment le coût de la vie et le prix de l’immobilier, ainsi que l’intégration qui semble compliquée :  35% des sondés estiment que les Parisiens sont peu chaleureux envers les résidents étrangers. 

De Valence à Bâle, en passant par Dubaï et Mexico City, découvrez les 7 meilleures villes pour s’installer à l’étranger.

1 Ville où s'expatrier : Valence en Espagne

Les 7 meilleures villes du monde où s'expatrier

Valence en Espagne

PIXABAY/Papagnoc

Valence se classe comme la meilleure ville pour les expatriés, elle est aussi première dans l’indice de qualité de vie. 

La troisième ville d’Espagne séduit les expatriés par de nombreux aspects, notamment les transports en commun abordables (85 % satisfaits contre 70 % dans le monde) et son importante offre de loisirs sportifs (92 % contre 75 % dans le monde). 

De plus, 92 % des expatriés se sentent en sécurité à Valence (contre 81 % dans le monde). Les étrangers à Valence affectionnent particulièrement la vie sociale qu’elle offre et la facilité pour s’y installer, 74 % des sondés affirmant se sentir comme chez eux. 

Valence séduit aussi au portefeuille, puisque 83 % des interrogés jugent positivement le coût de la vie, contre 45 % dans le monde.

En revanche, la ville chute à la dernière place du classement (50ème) concernant les perspectives professionnelles : 50 % des expatriés évaluent négativement le marché du travail local (contre 27 % dans le monde), et 30 % jugent défavorablement leurs propres opportunités de carrière (contre 22 % dans le monde).

2 Ville où s'expatrier : Dubaï dans les Emirats arabes unis

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Dubaï

PIXABAY/Olgaozik

Première ville des Émirats arabes unis, Dubaï est plébiscitée par les expatriés, qui s’estiment satisfaits de leur vie sociale (68 % contre 56 % dans le monde) et se sentent particulièrement bienvenus (81 % contre 66 %). 

La « Manhattan du Moyen-Orient » est avant tout privilégiée pour les opportunités professionnelles qu’elle propose : les expatriés sont satisfaits de leur travail (70 % contre 64 % dans le monde) et déclarent que la culture d’entreprise locale encourage la créativité (78 % contre 51 % dans le monde). 

Les expatriés installés à Dubaï apprécient également la culture, la vie nocturne, la variété culinaire et la restauration. 

Entre la fin 2020 et avril 2022, Dubaï avait accueilli près de 100 000 nouveaux habitants. Le quotidien émirati The National avait évoqué un véritable « boom postpandémique ».

Le gouvernement fait tout pour faciliter la résidence sur son territoire : en septembre 2021, Abdulla bin Touq al-Marri, ministre émirati à Dubaï, a annoncé le lancement d'une nouvelle politique de développement économique : un nouveau visa, pour attirer les talents internationaux, disponible sans sponsor et autorisant le regroupement familial.

3 Ville où s'expatrier : Mexico City au Mexique

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Mexico City

PIXABAY/MarandaP

Mexico arrive en 3ème position du classement et est ainsi la meilleure ville d’expatriation en Amérique latine. 

Elle est la ville la mieux notée dans l’indice de facilité d’installation. Les expatriés s’y sentent chez eux (82 % heureux contre 62 % dans le monde) et bienvenus (89 % contre 66 % dans le monde). 

La ville se classe également bien dans l’indice des finances personnelles (1ère). Les expatriés se déclarent satisfaits de leur situation financière (73 % satisfaits contre 60 % dans le monde), des opportunités professionnelles (71 % contre 58 % dans le monde), et de leur emploi en général (73 % contre 64 % dans le monde). 

Mexico se distingue également par l’accessibilité du logement, à la fois facile à trouver (9ème) et abordable (6ème). Par contre, la capitale du Mexique est mauvaise élève pour la qualité de vie (44ème sur 50), notamment pour ce qui est de l’environnement et du climat (41ème) et de la sécurité (47ème). Plus d’un sondé sur trois (35 %) n’est pas satisfait de sa sécurité personnelle (contre 9 % dans le monde).

4 Ville où s'expatrier : Lisbonne au Portugal

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Les rues de Lisbonne au Portugal

PIXABAY/nextvoyage

La capitale du Portugal, Lisbonne, arrive en 4ème position mondiale des villes où s'expatrier. 

Elle est l’une des villes les mieux notées dans l’indice de qualité de vie (5ème). Les personnes interrogées se félicitent de son climat (98 % de satisfaction contre 62 % dans le monde), sa vie culturelle et sa vie nocturne (87 % contre 67 %), ainsi que de la sécurité (94 % contre 81 %). 

Lisbonne se classe également 5ème dans l’indice de facilité d’adaptation : 69 % des expatriés sont satisfaits de leur vie sociale (contre 59 % dans le monde). La ville est également plébiscitée pour le coût de la vie (69 % satisfaits contre 45 % dans le monde). 

Mais les opportunités professionnelles restent le point faible de cette destination : Lisbonne ne se classe qu'au 36ème rang de l'indice de travail à l'étranger : 28 % des expatriés trouvent que déménager à Lisbonne n’a pas amélioré leurs perspectives de carrière (contre 18 % dans le monde).

5 Ville où s'expatrier : Madrid en Espagne

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Coucher de soleil sur Madrid

PIXABAY/pcjvdwiel

La capitale espagnole, Madrid, arrive à la 5ème place des meilleures villes d’expatriation. 

Parmi les atouts de Madrid, on peut citer le coût de la vie avantageux (69 % satisfaits contre 45 % dans le monde), son climat méditerranéen (88 % sont satisfaits contre 62 %), une vie culturelle riche (90 % contre 67 %) mais aussi la facilité d’installation.

Les expatriés à Madrid déclarent s’habituer facilement à la culture locale (77 % sont satisfaits contre 62 % dans le monde) et se sentent les bienvenus (77 % contre 66 %).

La ville n’est cependant pas la meilleure pour ce qui est de la vie professionnelle. Elle se retrouve à la 38ème place du classement dans l’indice Travail à l’étranger. Les expatriés s’inquiètent pour la sécurité de leur emploi (27 % contre 20 % dans le monde). 

L'Espagne est le pays sur le podium européen en termes de chômage. Selon les chiffres du mois de janvier dernier, il compte 70 744 personnes sans emploi de plus que le mois précédent, montant ainsi leur nombre à un peu plus de 2,9 millions. C’est presque autant de chômage que la France et l’Allemagne réunies, selon Eurostat.

6 Ville où s'expatrier : Bangkok en Thaïlande

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Vue sur la ville de Bangkok

PIXABAY/dariasophia

Bangkok, la capitale de la Thaïlande, est une destination prisée des expatriés, qui devraient être de plus en plus nombreux dans les années à venir. 

Le Pays du Sourire a en effet lancé, le 1er septembre dernier, un nouveau visa de dix ans avec allégements fiscaux à la clé. L'ambition est d’attirer 1 million d’expats supplémentaires au cours des cinq prochaines années.

Bangkok est en 6ème position du classement des meilleures villes pour s’expatrier, et figure aussi au deuxième rang mondial dans l’indice des finances personnelles. Son coût de la vie abordable (69 % de satisfaits contre 45 % dans le monde) et l’accessibilité du logement (70 % satisfaits contre 39 % dans le monde) sont les atouts majeurs de Bangkok.

Mais la gigantesque métropole bouillonnante est loin de ne présenter que des avantages pour les expatriés. Elle se classe parmi les 10 derniers dans la sous-catégorie salaire et sécurité d’emploi (41ème), perspectives de carrière (41ème) et culture et satisfaction au travail (46ème). 35 % des personnes interrogées se déclarent mécontentes du marché du travail local (contre 27 % dans le monde). 

Les expatriés ne sont pas satisfaits de la qualité de vie dans cette ville : Bangkok se classe parmi les pires destinations au monde pour la sûreté et la sécurité (45ème) et pour l’environnement et le climat (48ème). Les personnes interrogées déplorent la qualité de l’air (67 % de mécontents contre 19 % dans le monde) et l’instabilité politique (36 % contre 15 % dans le monde).

7 Ville où s'expatrier : Bâle en Suisse

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Ville de Bâle, la nuit

PIXABAY/chiaro di luna

Au carrefour des frontières avec l’Allemagne et la France, Bâle, située en Suisse, arrive à la 7ème place du classement mondial des meilleures villes pour les expatriés. Elle atteint même la 8ème place de l’indice des finances personnelles, se classant au deuxième rang mondial pour la satisfaction des expatriés vis-à-vis de leur situation financière. 

La ville se classe également en bonne position pour sa qualité de vie (12ème) : les travailleurs étrangers sont particulièrement séduits par l’environnement naturel (98 % de satisfaction contre 83 % dans le monde) et se sentent en sécurité à Bâle (98 % contre 81 % dans le monde). 

Autre source de satisfaction pour les expatriés, leur situation professionnelle. Classée 14ème dans l’indice de Travail à l’étranger, Bâle domine le classement mondial dans la sous-catégorie salaires et sécurité. Environ quatre personnes sur cinq s’estiment rémunérées équitablement pour leur travail (79 % contre 62 % dans le monde) et considèrent que le fait de s’y installer a amélioré leurs perspectives de carrière (81 % contre 60 %). 

Le problème à Bâle se niche dans l’intégration et les difficultés pour se faire des amis sur place. Les personnes interrogées décrivent en effet les résidents locaux comme hostiles (30 % contre 17 % dans le monde).

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