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Primaires de la droite : 7 candidatures auxquelles on aura échappé

Surprendre Par Eric & Hervé Le Braz & Resse 17 août 2016

Primaires de la droite : 7 candidatures auxquelles on aura échappé

Un de ces hommes a déjà tué tous les autres et se présentera à la primaire. Sauras-tu le reconnaître ? 

Jack Guez / AFP
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Tout le monde y va, mais ouf, on en a trouvé 7 qui ont piscine ce jour-là. 

Nicolas Sarkozy s'est enfin décidé à franchir ce Rubicon dans lequel il faisait trempette depuis des mois. Ils sont donc au complet et ils vont bientôt pouvoir monter une équipe de rugby, sport qui se pratique en général à 15 (même si nous préférerons la variante à 7 chez 7x7) mais où il faut aussi prévoir des remplaçants ! « Ils » - et « Elles » - les candida-dates déjà déclarés pour la primaire de la droite de 2017.

Si l’on y ajoute Michèle Alliot-Marie qui a clairement laissé entendre qu’un petit tour de manège ne lui ferait pas peur, nous avons déjà inscrits dans le désordre et sans préférence aucune, prenez des notes : Henri Guaino, Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Nadine Morano, Hervé Mariton, Jean-Frédéric Poisson, Frédéric Lefebvre, Geoffroy Didier et Jacques Myard. Tous ceux-là membres des seuls Républicains. Et dont les noms de certains sont aussi familiers aux oreilles de nos concitoyens que celui du 14 ème dalaï-lama à partir de Louis 14 (mort en 1715)

A ceux-là, il conviendrait d’ajouter, en marge, le souverainiste gaullien Nicolas Dupont-Aignan, et pourquoi pas le centriste orangiste François Bayrou, requinqué depuis sa bonne ville de Pau, mais déjà doublé par l’impayable baryton des Pyrénées, Jean Lassalle qui, lui, ne se dégonfle pas. On allait oublier l’époustouflante Rama Yade, virée d’à peu près partout mais qui croit tout de même en son destin.

A ce tarif, il devient plus difficile d’en trouver 7 dont on est prêt à parier qu’ils n’oseront pas se déclarer. En voilà 7 qui pourtant sont connus, et pas seulement des services de police, et qui n’iront pas. A moins que…

1 Roselyne Bachelot, trop télégénique

Primaires de la droite : 7 candidatures auxquelles on aura échappé

Roselyne et Nekfeu, elle est trop bien là sous les projos, pour revivre l'enfer de la politique. 

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Pourrait se dire que si Nadine Morano y va sans rire, elle peut tout aussi bien tenter sa chance. Allez d’ailleurs savoir si Laurent Ruquier ne l’y pousse pas en coulisse : une vraie Grosse Tête à la tête de l’Etat, ça lui consoliderait la place, et ça rassurerait peut-être les marchés. Surtout du côté des pharmaceutiques, et plus encore en cas de nouvelle grippe aviaire. Mais Roselyne n’ira pas. Elle attend que le Vrai Journal ait fini sa dégringolade pour reprendre les rênes de l’émission.

2 Alain Madelin, trop original

Cet homme est aujourd'hui trop à gauche pour se présenter à la primaire de la droite !

Contredisant le célèbre adage, il faut toujours préférer l’original à la copie, l’emblème vivant, et désormais un peu poivre et très sel, du libéralisme à la française va rester sur son Aventin sans replonger dans l’arène. Non pas car il n’avait obtenu que 3,91 % des suffrages à la Présidentielle de 2002. L’époque a changé et aujourd’hui, la quasi totalité des candidats à la primaire, à commencer par l’ex gaulliste social François Fillon, pillent sans vergogne son fond de commerce. Les impétrants de droite sont presque tous devenus libéraux, prêts à abroger les 35 heures et à déchiqueter le Code du Travail.

Sauf que c’est pas ça le libéralisme pour son mentor français qui y voit " une purge patronale. C’est du Robin des bois à l’envers : prendre de l’argent aux pauvres pour le donner aux riches ". On n’aurait pas mieux dit.  Nouvelle incarnation du libéralisme de gauche, l’ancien pilier d’Occident  va-t-il continuer son évolution et se présenter aux primaires de la belle allliance populaire ?

3 Laurent Wauquiez, trop patient

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Toujours OK pour afficher ses couleurs...

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Sait qu’il doit se préserver pour l’échéance suivante. Le Donald Trump français, sarkophile converti donc excessif, mérite de reprendre le flambeau. Tout peut sourire désormais au nouveau président de Les Républicains. Sarko est élu ? Il en sera le digne dauphin, certes un peu tumultueux, mais c’est ainsi que l’on devient un recours ; Juppé confirme les sondages et s’empare de l’Elysée ? Là encore, face au retour des cacochymes rad-soc, il incarnera la jeune droite vigoureuse, carnasssière avec un seul complexe : celui de la supériorité. Depuis que Laulau a réussi à faire passer Valls pour un homme de gauche à l’Assemblée, il mérite tout notre respect.

4 André Santini, trop sage

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Au moins aussi fort en petites blagues que l'actuel locataire de l'Elysée. 

@ASantini_UDI

Il Constate que son ancien suppléant aux législatives de 2007, Frédéric Lefebvre, n’a pas hésité, lui. Mais nous parlons là d’un homme qui a lu tout Zadig et Voltaire, rappelons-le, or André Santini préfère les bons mots aux belles lettres. Et son fief d’Issy-Les-Moulineaux lui convient parfaitement, Santini est un homme qui n’a jamais eu les yeux plus gros que le ventre. C’est d’ailleurs tout aussi bien pour lui.

5 Emmanuel Macron, trop (à) gauche

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Enfin un couple présidentiel qui n'a pas froid aux yeux

Capture écran twitter

Ne peut pas être partout à la fois ! Or on nous jure qu’en dépit des apparences, il EST DE GAUCHE. Il serait même, affirmait le JDD le 16 septembre 2015, le SEUL ministre de gauche de ce gouvernement. C’était François Patriat, authentique président de la Région Bourgogne qui leur avait soufflé l’info, et on peut lui faire confiance, il est lui-même socialiste! Macron marche à gauche. On vous le dit, mais vous n’écoutez pas ! Mais on comprend car vous avez de bonnes lectures…

6 Gérard Larcher, trop rond

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Mais non Gérard, ça ne se mange pas un micro ! 

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Son bureau donne sur le plus beau parc de Paris et il préside la meilleure buvette de la République. Et vous voudriez qu’il renonce aux ors et du deuxième personnage de l’Etat pour un vulgaire destin à la Alain Poher. Non, Larcher est sage. Il sait que seuls les secs longilignes et les petits nerveux s’emparent de l’Elysée. Il se souvient de Raymond Barre et de Balladur, tous deux terrassés par cette grande gigue de Chirac. Il se remémore avec effroi le régime drastique qu’imposa Valérie à François. Non, il ne sera pas le rond à qui l’on fait une tête au carré.

7 Charles Pasqua, trop loin

Charles Pasqua et ses punchlines : « Vous n'êtes pas juge d’instruction ? Alors, je n’ai rien d’autre à vous dire »

 Il n’ira pas, vu qu’il nous a quittés. C’est vrai qu’il n’avait pas que des qualités, le grand Charles number two. Mais nous ne pouvons que saluer la mémoire d’un homme qui au moins restera dans les nôtres pour cet aphorisme rarement démenti : « les promesses électorales n’engagent que ceux qui les reçoivent ». Quand on a su dire cela, on mérite au moins une postérité comparable à celle du premier président de la république venu.

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