7 bonnes raisons de rester optimiste malgré la Covid-19

« Les enfants jeunes sont peu à risque de formes graves et peu actifs dans la chaîne de transmission du coronavirus, le risque de transmission existe principalement d’adulte à adulte, d’adulte à enfant mais rarement d’enfant à adulte et d’enfant à enfant », avait déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran suite à l’assouplissement du protocole sanitaire dans les écoles.

En effet, à l'échelle mondiale, la part des cas pédiatriques de Covid-19 est estimée entre 1% et 5% de l'ensemble des cas. Pour l'Union Européenne, la proportion de malades âgés de 18 ans et moins est également sous les 5% selon un rapport de l'Agence européenne pour la Prévention et le Contrôle des Maladies publié début août 2020 et relayé par Santé Publique France.

Dans son bulletin hebdomadaire, Santé Publique France estime que le taux d'incidence en semaine 52 (du 21 au 27 décembre 2020) des cas confirmés était de 48 cas pour 100 000 chez les 0-14 ans, soit deux à quatre fois moins que dans les autres classes d'âge. Santé Publique France dénombrait 54 enfants de moins de 14 ans hospitalisés pour cause de Covid-19 et 11 en réanimation, soit une portion très infime des patients hospitalisés (0,23%). Les plus jeunes seraient donc statistiquement les moins touchés et les moins sujets aux complications.

En France, près de 99% des personnes infectées guérissent. Le taux de létalité réel, ou « infection fatality rate » (IFR), qui correspond au nombre de décès causés par la maladie par rapport au nombre total estimé de personnes atteintes de la maladie a été fixé à 1 % par l'équipe de chercheurs de l'Imperial College de Londres d'après Le Point.

Dans les pays à revenus élevés comme la France, les scientifiques situent le taux de mortalité après infection par le Sars-CoV-2 à 1,15 %, tandis que, dans les pays à revenus faibles, il avoisinerait plutôt les 0,23 % du fait d'une population plus jeune en proportion. 

Le risque de décès dû au coronavirus évolue avec l’âge. Selon les experts de l'Imperial College de Londres, il double tous les 8 ans. Le taux de mortalité passerait de moins de 0,1 % chez les moins de 40 ans à plus de 5 % chez les patients de plus de 80 ans, et même 17 % au-delà de 90 ans. Mais le risque à l'âge moyen reste élevé. « Nous estimons qu'environ 1 personne sur 260 âgée de 50 à 55 ans meurt en cas d'infection », rappelle le Dr Lucy Okell, co-auteure de l'étude de l'Imperial College.

19 500 personnes ont été vaccinées en France depuis le début de la campagne de vaccination le 27 décembre 2020. Si le nombre de personnes ayant reçu la première dose du vaccin de Pfizer et BioNTech a bondi de 12.500 mercredi 6 janvier 2021, l’objectif fixé par les autorités de vacciner 1 million de personnes en janvier est loin d’être atteint. Le pays est à la traîne par rapport aux autres pays européens comme l’Allemagne et l’Italie qui ont inoculé le vaccin à respectivement 367 331 et 307 182 personnes.

Malgré l'optimisme suscité par l'arrivée des premiers vaccins, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait demandé ne pas baisser la garde face à la pandémie de Covid-19. « Les vaccins ne signifient pas zéro Covid », a affirmé Mike Ryan, expert de l'OMS, en demandant « aux gens de continuer à faire des efforts ». « La vaccination ajoutera un outil majeur, majeur et puissant à la trousse d'outils dont nous disposons. Mais à elle seule, elle ne fera pas le travail », a-t-il prévenu.

En Asie, des pays comme la Chine (4 634 morts), le Japon (3 609 morts), la Corée du Sud (1 046 morts) ou le Vietnam (35 morts) d'après le rapport officiel de l'OMS, ont réussi à maîtriser l’épidémie au printemps et n’ont pas connu l’ampleur de la seconde vague qui déferle actuellement sur l’Europe. Une meilleure réactivité et des mesures draconiennes peuvent notamment l’expliquer.

La Chine, frappée d'une façon subite il y a un an, avait alors réagi immédiatement avec la mise en place de mesures drastiques : mise en quarantaine stricte des zones gravement touchées avec interdiction totale de sortir du domicile, interdiction stricte de déplacements entre les villes et les provinces, contrôles quotidiens de la température corporelle, etc.

Le port du masque qui ne faisait pas l’unanimité il y a encore quelques mois, fait maintenant partie de notre quotidien. L'efficacité des masques fait désormais consensus dans la communauté scientifique et les Français y sont très largement favorables.

Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro, publié fin août, 76% des Français se déclaraient favorables à la généralisation du port du masque obligatoire en extérieur à toutes les villes de France pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.

Son utilité est maximale lorsque les pièces sont bien aérées et que la distanciation sociale est respectée. Pour rappel, voici quelques avantages insoupçonnés des masques.

La crise sanitaire a suscité de nombreux élans de solidarité : entraide entre voisins, soutien du personnel soignant, lien renforcé avec les aînés… Elle a aussi réveillé la générosité des Français. Les dons aux associations ont augmenté de 22% au premier semestre 2020 par rapport à 2019. L'Institut Pasteur, le Secours Populaire et la Fondation Abbé Pierre en sont les principaux bénéficiaires. Les dons de moins de 150 € représentent 45% des dons effectués, ceux de 150 à 300 € (14% des dons) et les dons de plus de 10 000 € (10% des dons).

Selon un sondage Odoxa pour France Bleu, Leetchi.com et Le Parisien, publié début octobre 2020, les Franciliens sont les plus généreux avec 321 euros par personne et par an. Viennent ensuite l'Occitanie (226 euros) et les Hauts-de-France (216 euros).

L'objectif est d’atteindre « 100 % de résultats en moins de 24 heures, voire moins de 12 heures », avait annoncé le ministre de la Santé Olivier Veran jeudi 10 décembre 2020 lors d'une conférence de presse consacrée à la pandémie.

Selon la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques (DREES), moins de 1,9 millions de tests ont été réalisés entre le 28 décembre 2020 et le 3 janvier 2021. Un nombre en net recul par rapport à la semaine précédente où plus de 3 millions de tests entre le 21 et le 27 décembre 2020 ont été comptabilisés. Lors de cette semaine précédant le Nouvel An, 94% des tests ont été validés en moins de 24h, soit une hausse de quatre points par rapport à la semaine précédente.