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7 manières de réduire le risque d’AVC

Faire Par Magali Hamon 25 mars 2021

7 manières de réduire le risque d’AVC
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A-V-C : ces trois lettres font peur car on sait que l’accident vasculaire cérébral peut survenir à tout âge avec des séquelles plus ou moins graves, quand il ne tue pas. En France, il frappe une personne toutes les 4 minutes et touche plus de 140 000 personnes par an, en moyenne un Français sur six.

L’AVC représente la première cause de handicap acquis (qui n’est pas de naissance) de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la première cause de mortalité chez la femme. Le taux de patients « jeunes » hospitalisés pour un AVC croit chaque année.

On distingue deux types d’accidents vasculaires cérébraux : l’AVC ischémique (plus de 80 % des cas) qui se produit lorsqu’un caillot vient interrompre la circulation sanguine dans une partie du cerveau, et l’AVC hémorragique qui survient lorsque la paroi d'une artère cérébrale se rompt et libère du sang dans le cerveau.

1 Prévenir un AVC : Contrôler l’hypertension artérielle

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30 % des hommes et 50 % des femmes âgés de 65 ans à 75 ans souffrent d'hypertension artérielle. Mais les personnes plus jeunes sont également touchées.

Caractérisée par une pression anormalement forte du sang sur la paroi des artères, l'hypertension artérielle est un facteur de risque majeur pour le cœur et le cerveau. Chez l’adulte, peu importe l’âge, la tension artérielle ne doit pas dépasser 14/9.  Au-dessus de ce seuil, elle est considérée comme élevée. Une fois dépistée, l'hypertension se traite par des médicaments et un suivi régulier.

« Chaque fois que l'on réduit la tension de 10 millimètres de mercure, on baisse de 20 % le risque d'AVC », explique le professeur Pierre Amarenco, chef de service de neurologie et du centre d'accueil et de traitement de l'attaque cérébrale (hôpital Bichat, Paris).

2 Prévenir un AVC : Maîtriser son taux de cholestérol

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Un taux de cholestérol élevé est l’un des facteurs principaux de risque de l’AVC. On différencie le cholestérol LDL dit « mauvais », qui, présent en trop grande quantité, peut entraîner la formation de plaques et de dépôts gras sur les parois des artères, et ainsi gêner la circulation du sang, et le cholestérol HDL, dit « bon » qui permet d’éliminer l’excès de cholestérol que l’on retrouve dans le corps.

Le seul moyen de savoir si votre cholestérol est élevé est de procéder à des analyses sanguines.

Dans ce cas, il est recommandé de limiter les aliments riches en acides gras saturés (beurre, fromages, charcuteries, viandes grasses, pâtisseries du commerce…) qui ont tendance à élever le mauvais cholestérol. La consommation de viande rouge, porteuse de "mauvais cholestérol", est également à réduire au profit du poisson gras, qui augmente le "bon cholestérol".

3 Prévenir un AVC : Pratiquer régulièrement une activité physique

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L’une des mesures préventives d’un AVC est la lutte contre la sédentarité. Selon l’Observatoire National de l'Activité Physique et de la Sédentarité (Onaps), on est sédentaire lorsque l'on est assis(e) chaque jour 7 heures ou plus. Cela concerne en France 70% de la population qui sont assis plus de 8 heures par jour.

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, il est encore temps de réagir en changeant quelques habitudes qui feront la différence : privilégier les escaliers plutôt que l’ascenseur, descendre quelques arrêts avant le vôtre dans les transports en commun, aller au travail à vélo, etc.

Selon la Fédération Française de Cardiologie, marcher 30 minutes par jour réduirait le risque d'infarctus de près de 20%. Une activité physique régulière dilaterait les artères, notamment les artères coronaires, nourricières du cœur et permet une meilleure irrigation. Elle diminuerait la pression artérielle et protégerait les artères contre les obstructions (thromboses) dues aux graisses et aux sucres en excès dans le sang.

4 Prévenir un AVC : Surveiller votre régime alimentaire

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Le contenu de notre assiette peut aussi jouer un rôle dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux. En effet, selon une étude épidémiologique publiée le 24 février 2020 dans le European Heart Journal, une alimentation riche en fibres, laitages, fruits et légumes protégerait des AVC ischémiques. Cette enquête, qui résulte du suivi de 418.000 européens pendant plus de 12 ans, a également montré qu’une plus grande consommation d'œufs était associée à un risque plus élevé d'AVC hémorragique, mais pas d’AVC ischémique.

Le site Franceavc.com suggère ainsi de consommer :

- Fruits et légumes au moins 5 fois par jour

- Produits laitiers 3 par jour

- Féculents présents à chaque repas

- Viande, poisson, œuf 1 à 2 fois par jour

- 1,5 litres d'eau par jour

... et de limiter :

- Les matières grasses, surtout les graisses dites saturées (viandes, charcuterie, fromages, beurre…),

- Le sucre et les aliments sucré

- Le sel : attention aux fromages comme la féta, le roquefort, les conserves…

- Les boissons alcoolisées

- Les sodas et boissons sucrées

5 Prévenir un AVC : Arrêter de fumer

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Si vous pensez qu’une ou deux cigarettes par jour n’a pas d’impact sur votre santé cardiovasculaire, vous vous trompez ! Fumer une seule cigarette par jour présente quand même un risque élevé d’être touché par une maladie coronarienne et un accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque équivaut à peu près à la moitié de celui encouru par les personnes qui en fument 20 par jour.

Le tabagisme favorise l'accumulation de plaques dans les artères, accroit le risque de caillots sanguins et diminue l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur.  Les fumeurs sont deux fois plus susceptibles d’être victimes d’une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.

"La consommation de cigarette devient encore plus dangereuse quand elle est associée à une pilule œstroprogestative..." explique Benoît Guillon, neurologue au CHU de Nantes.

6 Prévenir un AVC : Réduire l’exposition au stress

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Comme l’hypertension, le cholestérol ou la cigarette, le stress est un facteur déterminant dans la survenue des accidents vasculaires cérébraux. Une étude réalisée conjointement par les chercheurs de l'Université d'Édimbourg et de Brisbane dévoile que les adultes de plus de 45 ans qui souffrent d’anxiété ou de dépression courent un risque beaucoup plus élevé d'accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque.

Les femmes seraient plus vulnérables face au stress avec un risque d'AVC 44 % plus élevé, tandis que les hommes courent un risque de crise cardiaque 30 % plus élevé.

7 Prévenir un AVC : Savoir reconnaître les symptômes de l’AVC

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Connaître les signaux d'alerte de l'AVC peut vous aider à sauver un proche, limiter l'étendue des lésions cérébrales, ainsi que la gravité des séquelles. L’accident vasculaire cérébral se manifeste soudainement par :

- une déformation de la bouche

ex : lorsque la personne sourit le sourire n’est pas symétrique

- une faiblesse d’un côté du corps, bras ou jambe

ex : lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe

- des troubles de la parole

ex : impossibilité d'articuler correctement (dysarthrie), impossibilité de parler (aphasie), mauvaise expression ou compréhension des mots

Si vous êtes témoin d’un de ces trois signes, il faut immédiatement :

- réagir et appeler le SAMU (15). Le patient sera dirigé vers un hôpital disposant d’une unité neuro-vasculaire pour une prise en charge optimale.

- Allonger le malade avec, si possible, un oreiller sous la tête.- Noter l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC.- Ne pas faire boire ni manger la personne.

D’autres signes peuvent apparaître en plus comme des troubles de l’équilibre (vertige, chute inexpliquée), des maux de tête intenses ou un trouble visuel isolé (perte d’une moitié du champ visuel aux deux yeux, de la vision d’un seul œil ou vision double).

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