7 maladies qui vous guettent après 40 ans
La quarantaine est un cap important du point de vue santé. 40 ans est un âge pivot correspondant à la moitié d’une vie humaine. En France, l’espérance de vie est de 79,8 ans pour les homme et de 85,7 ans pour les femmes selon l’INED (Institut national d’études démographiques).
Si vous avez vécu vos quarante premières années dans l’insouciance, sans vraiment faire attention à votre santé, ce n’est pas grave. Il n’est pas encore trop tard mais il est temps de vous en préoccuper et de surveiller votre hygiène de vie, votre alimentation et faire de l’exercice physique régulièrement. Sinon… voici 7 maladies qui vous guettent après 40 ans !
1 | Risques après 40 ans : Une question qui doit vous tenir à cœur |
Le plus grand danger après la quarantaine est incontestablement le risque de maladies cardiovasculaires. Celles-ci sont, selon le Ministère des Solidarités et de la Santé, la 2ème cause de mortalité en France, derrière le cancer. Elles peuvent se manifester par une obstruction des artères qui est responsable en particulier, de l’infarctus du myocarde (plus connu sous le nom de crise cardiaque).
Les membres inférieurs peuvent aussi être affectés par une obstruction artérielle à l’origine de l’artérite. De même, l’obstruction artérielle peut causer un infarctus cérébral ou AVC (accident vasculaire cérébral) quand une artère du cerveau est obstruée. La rupture d’une artère cérébrale est d’ailleurs la 2ème cause d’AVC.
L’accident vasculaire est d’autant plus dangereux qu’il peut laisser la personne avec des graves séquelles et handicaps. Il est donc très important de prévenir ou de dépister le plus rapidement possible les maladies cardiovasculaires. Le principal facteur à surveiller est votre taux de cholestérol. Les autres facteurs à risque sont l’hypertension artérielle, le tabagisme, le surpoids, des antécédents personnels d’accident cardiovasculaire et/ou des antécédents familiaux de maladie coronaire.
2 | Risques après 40 ans : Attention à votre cholestérol |
Que ce soit pour éviter les malades cardiovasculaires ou pour conserver un bon état de santé général, il convient de surveiller votre taux de cholestérol.
Il existe deux types de cholestérol : le bon cholestérol HDL (High Density Lipoprotein), les lipoprotéines de haute densité ; et le mauvais cholestérol LDL (Low Density Lipoprotein), les lipoprotéines de basse densité. Or, comme le souligne l’Académie de Médecine : l’élévation de ce dernier est directement liée au risque de maladies coronariennes. Les maladies, notamment cardiovasculaires, ne se déclenchent pas uniquement par un excès de mauvais cholestérol mais aussi par une insuffisance de bon cholestérol. Le taux de celui-ci doit être supérieur à 35 mg/dl (milligramme/décilitre).
Dans les cas les plus courants, le cholestérol LDL se dépose sur les parois des artères jusqu’à les obstruer. Il faut donc faire régulièrement un bilan lipidique par l’intermédiaire d’une analyse de sang. Pour détecter une valeur excessive de cholestérol. Un taux normal de cholestérol doit être inférieur à 1,6 g/l. il est d’ailleurs recommandé de ne pas attendre la quarantaine pour mesurer votre taux de cholestérol. Il est conseillé de faire un premier dosage entre 20 et 30 ans. Si vous consultez pour déterminer votre taux de cholestérol, n’oubliez pas de signaler à votre médecin si vous avez des antécédents familiaux de cholestérol.
3 | Risques après 40 ans : Les principaux cancers dont il faut se méfier |
Rien qu’en France, les cancers représentent la 1ère cause de mortalité chez les hommes et la 2ème chez les femmes selon Santé Publique France. Selon cet organisme, en 2018 (dernières données recueillies) : 157 000 personnes sont mortes du cancer dont 57% d’hommes. Après 40 ans, les trois cancers dont il faut se méfier chez l’homme sont les cancers de la prostate, colorectale et bronchique. Chez la femme, ce sont les mêmes… le cancer du sein remplaçant évidemment celui de la prostate.
Malgré les chiffres, il ne faut cependant pas développer une trop grande peur du cancer quand une politique de dépistage est mise en place comme c’est le cas dans l’Hexagone. Grâce à celle-ci, l’évolution de la mortalité par cancer, toujours selon Santé Publique France, a nettement diminué entre 1990 et 2018. La prévention passe, principalement, par une diminution des facteurs de risques comme le tabagisme, l’excès d’alcool, le surpoids ou l’obésité et une alimentation déséquilibrée. Il faut donc penser à se faire dépister dès 40 ans et, sans faute, à partir de la cinquantaine, âge à partir duquel le taux d’incidence du cancer s’élève ainsi que le risque de développer notamment ces trois principaux cancers.
4 | Risques après 40 ans : L’hypertension artérielle |
Il faut se méfier de l’hypertension artérielle déjà avant 40 ans, mais, après cet âge, son taux d’incidence peut augmenter grandement et le risque d’en souffrir devient plus probable. Selon plusieurs études et notamment celle parue dans la revue Hypertension, l’hypertension artérielle peut avoir de graves conséquences sur la santé, pouvant aller jusqu’à la maladie d’Alzheimer.
Sans aller jusqu’à cette extrémité, les autre effets délétères se manifestent par un vieillissement précoce du cerveau et le déclin des facultés cognitives…même chez les moins de 40 ans. Un niveau trop important de pression systolique altérerait la matière blanche du cerveau et une pression artérielle trop importante en ferait de même sur la matière grise.
Il est donc capital de surveiller régulièrement sa tension artérielle, car ces dégradations cérébrales peuvent se produire des décennies avant l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Il ne faut donc par tarder à mesurer régulièrement sa pression sanguine d’autant qu’elle augmente avec l’âge. Les principaux conseils pour éviter l’hypertension artérielle consistent à l’évaluer, au moins une fois par an, à avoir une bonne hygiène de vie, à ne pas consommer de sel en excès, à surveiller sa ligne et à faire de l’exercice physique.
5 | Risques après 40 ans : Le diabète, attention aux sucres |
Il est recommandé d’effectuer un bilan pour vérifier votre glycémie tous les 5 à 10 ans en général, mais tous les ans si vous présentez un facteur de risque, notamment si vous avez plus de 40 ans. Les principaux facteurs de risque sont le surpoids ou l’obésité, le tabagisme, des antécédents d’accident vasculaire comme un AVC (accident vasculaire cérébral) ou un infarctus du myocarde. De même, si vous présentez des antécédents familiaux de maladie coronaire (infarctus, attaque cérébrale ou mort subite pour un membre de votre famille), considérez-vous à risque, notamment si vous avez dépassé la quarantaine.
Même si vous n’êtes pas diabétique, il est conseillé de faire cette analyse du taux de sucre sanguin qui doit se situer normalement entre 0,7 et 1,1 g/l (gramme/litre). En effet, une hyperglycémie (taux supérieur à cette fourchette) peut révéler un diabète latent ! De même, une hypoglycémie (insuffisance du taux de sucre sanguin) peut être aussi dangereuse, notamment si vous faites du sport ou si vous êtes adepte du jeûne, une pratique de plus en plus courante pour perdre du poids, que ce soit par un jeûne continu ou intermittent (très à la mode en ce moment). Il faut d’autant plus surveiller l’apparition du diabète après 40 ans ,que comme le rappelle le Ministère des Solidarités et de la Santé, celui-ci apparaît principalement au delà de cet âge.
6 | Risques après 40 ans : Attention à l’adénomyose, mesdemoiselles et mesdames ! |
L’adénomyose, appelée aussi endométriose interne, est une affection touchant l’utérus. Cette maladie se manifeste par un excès de tissu endométrial, par des kystes sur le myomètre (muscle de l’utérus) . Cette affection utérine se soigne avec des protocoles médicaux différents suivant que la patiente envisage de tomber ou non enceinte. Le gros problème de l’adénomyose utérine est qu’elle peut être asymptomatique, dérégler le cycle menstruel, provoquer des douleurs et des écoulements de sang. Le simple écoulement de sang signale une adénomyose utérine superficielle.
Si les saignements s’accompagnent de douleurs, on parle d’adénomyose utérine profonde. Du fait, que les adénomyoses sont souvent asymptomatiques, il est important de se faire dépister régulièrement. Qui plus est, l’adénomyose se manifeste le plus souvent chez les femmes dans la tranche d’âge 40 – 50 ans, d’où l’importance d’y faire attention dès la quarantaine, notamment chez les femmes ayant eu plusieurs accouchements. Ainsi, si vous avez dépassé la quarantaine, même si vous n’avez pas de symptômes, mesdemoiselles et mesdames, parlez-en à votre gynécologue. Selon Endofrance (Association française de lutte contre l’endométriose), l’adénomyose toucherait de 11 à 13% de la population féminine en France dont 25% entre 36 et 40 ans !
7 | Risques après 40 ans : La dysfonction érectile, ne pas perdre la puissance ! |
La dysfonction sexuelle masculine, appelée communément impuissance, est une affection grave d’un point de vue physiologique mais aussi psychologique car on touche là à un profond ressort intérieur relevant, à la fois, de l’instinct de reproduction et de la virilité. Les causes de la dysfonction érectile sont complexes, pouvant être, à la fois, psychologiques et physiologiques. En effet, une impuissance peut aussi être liée à des troubles ou à une baisse du désir, à une routine ou à une lassitude vis-à-vis d’un partenaire.
Quelles que soient les raisons, une dysfonction se manifeste par une difficulté régulière à avoir ou à maintenir une érection. Si cela vous arrive parfois, vous ne souffrez peut-être pas d’impuissance. Une panne sexuelle passagère peut se produire pour différentes raisons : la fatigue, le stress, l’alcool, l’abus de drogues… Si cette impuissance se répète, notamment après la quarantaine, et surtout entre 50 et 60 ans, il y a lieu alors de s’inquiéter.
En effet, selon l’AFU (Association française d’urologie), si 10% des hommes de moins de 50 ans en souffrent, ce taux monte à 20% après 60 ans. Les principaux facteurs à risque sont le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité, l’athérosclérose, le tabagisme, l’addiction aux drogues, l’alcoolisme... Certains traitements médicaux de l’hypertrophie de la prostate, les antidépresseurs ou les antihistaminiques sont aussi pointés du doigt. Quant à l’aspect psychologique, toutes les pratiques vous empêchant de tomber dans la routine en même temps qu’une bonne entente avec votre partenaire seront les meilleurs remèdes possibles. Si ce trouble est déclaré, il convient alors de consulter.
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