7 sites MAGNIFIQUES encore peu fréquentés à DECOUVRIR !
Tout le monde rêve de visiter les plus beaux endroits du monde et de les inscrire sur sa liste de souhaits personnelle. Cependant, hors des sentiers trop battus, il existe des endroits à couper le souffle qui méritent d’être ajoutés aux destinations les plus visitées. Vous pourrez les explorer tranquillement loin des hordes touristiques. Voici 7 sites magnifiques peu connus à voir dans sa vie.
Quand vous envisagez de partir en voyage, la vraie aventure consiste à sortir des sentiers battus. Le vaste monde ne se résume pas aux principaux sites touristiques. Voici, selon les spécialistes du tourisme et des voyageurs : sept des plus beaux endroits au monde trop peu connus, mais à voir au moins une fois dans sa vie ! Ils se trouvent en dehors des destinations touristiques habituelles mais vous pouvez y aller en toute sécurité.
1 | Les ruines de Chan Chan au Pérou : L’ancienne plus grande ville du monde |
Chan Chan est l'ancienne capitale de la culture Chimu. Cette ville monumentale et impressionnante fut construite en briques d’adobe (matériau constitué d’un mélange d’argile et de paille hachée). Les ruines de Chan Chan sont des témoins archéologiques fascinants du passé précolombien de l’Amérique du Sud. Elles sont situées à Trujillo, au nord du Pérou Les vestiges sont immenses, mais peu visités, car souffrant de la redoutable concurrence touristique du Machu Picchu.
Les vestiges de Chan Chan ont fourni des informations précieuses sur les Chimus. Ce peuple régna sans partage sur la région environnante d'environ 900 après J.-C. à 1470 après J.-C. Chan Chan était, alors, la plus grande ville du monde, couvrant une superficie d'environ 20 kilomètres carrés. Selon les archéologues : à l’époque, les gens y viviaent dans les limites tentaculaires d’un réseau de palais, de temples, de centres administratifs et de secteurs résidentiels.
Vers 900 après J.-C., la civilisation Chimu contrôlait un vaste territoire le long de la côte nord du Pérou grâce à la conquête militaire et au commerce. Chan Chan, siège royal et centre administratif de l'État chimu, était divisée en dix citadelles fortifiées. Chacune d’entre elle servait de palais royal et de complexe résidentiel à un secteur différent de la cité. Ces citadelles possédaient d'imposants murs en pisé de dix mètres de haut. Chacune d’entre elles était composée de pyramides, de larges places et de bâtiments aux élégantes décorations intérieures.
Des fouilles archéologiques ont révélé que Chan Chan contenait plus de cent cinquante structures d'une qualité architecturale remarquable. Celles-ci étaient décorées de peintures murales complexes. Les citadelles abritaient de grands palais pour les dirigeants, des entrepôts, des ateliers et des dépendances. Des systèmes de drainage complexes aidaient à la gestion de l’eau dans un environnement très aride. Les Chimus avaient mis au point le système d’irrigation le plus vaste et le plus sophistiqué de l’Amérique précolombienne pour subvenir aux besoins de son importante population urbaine. Cette remarquable prouesse technique leur permit de développer des formes avancées d’agriculture.
En s’étendant vers le nord, à la fin du XVème siècle, l’Empire inca absorba le royaume des Chimus. Bien qu’ayant perdu leur indépendance. Leur capitale, Chan Chan continua à fonctionner comme un centre administratif important sous la domination inca. Ses structures et infrastructures impressionnantes manifestèrent longtemps la richesse et la puissance des civilisations chimus ultérieures. Aujourd'hui, les ruines des dix citadelles de Chan Chan parsèment le désert. Elles offrent un aperçu de cette ancienne et prestigieuse métropole précolombienne. Bien qu'il ne reste qu'une fraction de la ville d'origine, la sophistication de l'architecture stupéfie toujours les visiteurs. Les vestiges de Chan Chan témoignent des capacités techniques et des réalisations culturelles avancées des Chimus au sein d’une nature hostile. Ces ruines offrent un aperçu fascinant d’une des plus grandes civilisations préhispaniques.
2 | Les lignes de Nazca au Pérou : Des géoglyphes encore énigmatiques ! |
Ces célèbres figures animalières et géométriques furent creusées, il y a environ 2 000 ans, dans le désert de Nazca au Pérou. Les lignes de Nazca sont d'immenses géoglyphes. Longues de plusieurs centaines de mètres, ces géoglyphes ont un sens uniquement vu du ciel en raison de leur finesse.
Le site est fascinant mais peu connu des touristes. Les Nazcas traçaient ces lignes de trois mètres de large en ôtant la couche supérieure de roche calcaire, révélant le sol blanc en dessous Grâce à leur connaissance approfondie de la géographie et de la météorologie locale, les Nazcas choisissaient des zones où le vent ne déplaçait pas les galets Leur but était que leurs créations géantes perdurent des siècles. Ces chefs-d'œuvre énigmatiques sont la preuve d’une maîtrise technique remarquable !
On a recensé plus de huit cents figures dont des représentations de singes, d’oiseaux, de poissons, d’une d’araignée, d’une grenouille... Un géoglyphe porte même le nom d’« astronaute » tant il y ressemble. Ce qui a ouvert la porte à bien des théories sur une prétendue origine extraterrestre de ces dessins figuratifs gravés dans le sol. Leur signification reste, à ce jour, encore mystérieuse. Les explications les plus crédibles attribuent une fonction astronomique e/out religieuse aux réalisations de cette civilisation pré-Inca.
La plupart des formes dessinées ne sont interprétables que depuis les airs. Il est donc recommandé de survoler les lignes de Nazca avec un petit avion. Cette expérience inoubliable permet de saisir la magnificence et de prendre la mesure de ces œuvres géantes Depuis les cieux, découvrez les centaines de figures fascinantes animales et géométriques s'étirant à perte de vue sur 450 km2 de désert. Le contraste entre les lignes claires et le sol foncé est alors saisissant. Selon tous les visiteurs, cette perspective aérienne unique, offre un spectacle à couper le souffle sur les lignes de Nazca !
3 | Le parc de Komodo en Indonésie : Une chance unique de voir des dragons |
Situé dans les îles de Flores et de Komodo (Indonésie), le parc national de Komodo s'étend sur plus de 220 000 hectares. Il est considéré comme l'un des plus beaux parcs nationaux au monde. Vous pourrez y observer les célèbres dragons de Komodo dans leur habitat naturel. Ils sont environ 5 700 et constituent la plus grande espèce de lézard au monde. Appelé aussi « varans », ces dragons peuvent atteindre jusqu'à 3 m. de long et peser jusqu'à 70 kg.
Malgré leur aspect menaçant et leur mauvaise réputation, les varans de Komodo sont des animaux très pacifiques. Ils attaquent l'homme uniquement en cas de provocation ou de violation de leur territoire. Il est possible d'apercevoir ces imposants reptiles se déplacer lentement, chasser leur proie ou se prélasser au soleil Certains ont même rencontrer des dragons en train de s’accoupler ou de pondre leurs œufs !
Le parc national de Komodo offre également l'opportunité unique de découvrir d’autres espèces animales. On y trouve, entre autres, des buffles sauvages, des cerfs, des sangliers, des macaques crabiers... Ce magnifique site naturel est aussi le repère de plus de trois cents espèces d'oiseau comme l'aigle pêcheur, l'épervier Flores ou encore le martin-chasseur géant. La végétation luxuriante est composée de nombreuses espèces fleurs, notamment des orchidées sauvages.
Les visiteurs peuvent parcourir en toute sécurité ce milieu naturel exceptionnel. Ils peuvent effectuer des randonnées dans la forêt ou le long des plages de sable blanc.
Pour ceux qui souhaitent découvrir la culture locale, le parc national de Komodo propose également des sites de pêche situés sur les îles voisines. On y découvre le mode de traditionnel des habitants et leurs traditions culinaires à base, notamment, de poissons et de fruits mer.
En résumé, le parc national de Komodo en Indonésie offre une expérience unique à la rencontre des dragons dans leur milieu sauvage, tout en ayant l’opportunité d'explorer une faune et une flore locales exceptionnelles. C'est l'assurance d'un séjour inoubliable au cœur de la nature indonésienne.
4 | Le parc national du Pendjab : Un abri pour des espèces menacées ! |
Le parc national du Pendjab est situé dans la province du même nom au Pakistan. Il permet d’admirer des paysages montagneux spectaculaires avec des glaciers et des vallées verdoyantes. Situé dans le nord du pays, le parc national du Pendjab s'étend sur près de 1 700 km2 au pied de l'Himalaya. Ce parc abrite une biodiversité exceptionnelle. De nombreuses espèces d'animaux sauvages y cohabitent comme le sanglier, le chacal, l'ours noir d'Asie, le renard, le faucon pèlerin… Ce parc abrite aussi des espèces en voie de disparition comme le cerf axis et le léopard des neiges.
Les paysages qui se dévoilent dans ce parc sont à couper le souffle. On y trouve d’imposantes montagnes comme le Tirich Mir culminant à 7 308 m d'altitude, des vallées verdoyantes traversées par de nombreux cours d'eau ainsi que plus de cinquante glaciers. Le glacier du Biafo, long de 67 km, est le plus long du monde... en dehors de la région polaire. Ces paysages grandioses encore préservés offrent un dépaysement total aux randonneurs qui s'aventurent dans ce territoire quasi sauvage.
Malgré sa beauté, le parc national du Pendjab est encore peu connu des touristes. Seuls quelques centaines de personnes s'y rendent chaque année pour profiter de paysages uniques. Pourtant, les autorités pakistanaises commencent à développer l'écotourisme dans la région. Leur but est de faire découvrir ce trésor naturel tout en préservant les écosystèmes fragiles. Ainsi de nouveaux sentiers de randonnée sont aménagés et des refuges construits régulièrement pour accueillir les visiteurs dans les meilleures conditions et en toute sécurité.
Se rendre au parc national du Pakistan est un bon moyen de visiter ce pays. Vous y découvrirez un patrimoine riche, des paysages fabuleux, une faune et une flore uniques. Vous ferez aussi œuvre humanitaire en aidant au développement d’un pays encore situé parmi les plus pauvres du monde.
5 | Le parc national de Tsavo au Kenya : Magnifique et injustement ignoré ! |
Les paysages spectaculaires du parc national de Tsavo offrent l’opportunité d'observer la faune sauvage africaine plutôt que des colonnes de touristes au vu de sa faible fréquentation. Ce site naturel exceptionnel est divisé en deux parties (Tsavo Est et Tsavo Ouest). Situé dans le sud-est du Kenya, le parc national de Tsavo s'étend sur une superficie d’environ 22 000 km2. C'est l'un des plus grands parcs nationaux d’Afrique, mais l'un des plus délaissés du continent par les agences de tourisme ! Cela vous permettra ainsi de vivre une expérience unique au sein d’une nature à peine effleurée par l’Homme.
Le parc national de Tsavo est une véritable merveille de la nature avec sa faune et sa flore exceptionnelles. C'est l'endroit idéal pour observer tranquillement de nombreux animaux sauvages tels que des babouins, des éléphants, des lions, des léopards ou les fameux rhinocéros noirs. Ils vivent ici dans leur milieu naturel.
Le parc abrite aussi une richesse botanique remarquable avec plus de neuf cents espèces de plantes recensées. On y trouve, notamment, des baobabs, des acacias des euphorbes géantes parfaitement adaptées à cet environnement aride. La diversité des paysages est infinie, allant des savanes à des rivières bordées de galeries forestières. Le parc national de Tsavo recèle des panoramas exceptionnels, notamment pour les amateurs de photographie.
Cette exceptionnelle biodiversité est préservée grâce à la faible fréquentation du parc. Ce qui fait du parc national de Tsavo l'une des destinations rêvées pour les amoureux de la nature sauvage d’Afrique.
6 | Le parc national de Yala au Sri Lanka : Un hotspot de la faune en Asie |
Le parc national de Yala est constitué principalement d’une forêt tropicale. Il se trouve loin des circuits touristiques. Situé dans le sud-est du Sri Lanka, le parc national de Yala s'étend sur 268 km2au sein de jungles tropicales et de lagunes abritant une biodiversité exceptionnelle. Selon les dernières données du ministère de l'Environnement sri-lankais, le parc hébergerait au moins deux -cent-quinze espèces d'oiseaux et quarante-quatre espèces de mammifères. Cette vaste biodiversité fait de Yala l'un des hotspots de la faune sauvage en Asie.
Parmi ces espèces animales, les léopards sont sans conteste les vedettes locales. Ces animaux ont le statut d'espèce menacée. On a répertorié seulement une quinzaine d'individus dans le parc ces deux dernières années. Malgré leur pelage tacheté se fondant à merveille dans la végétation dense, les visiteurs observateurs peuvent, parfois, apercevoir ces félins en pleine chasse.
Outre les léopards : le parc ne manque pas d’animaux à demeure. Vous y croiserez, en particulier : des éléphants d'Asie, des cerfs axis, des sangliers et des macaques. Le parc accueille également de nombreux reptiles comme les pythons, les varans de Komodo ou les cobras. De même, volètent, çà et là, plusieurs variétés d'oiseaux comme les coucales, les calaos ou de nombreux rapaces.
Bien que de plus en plus fréquenté, avec environ 30 000 visiteurs annuels, le parc national de Yala reste encore préservé. Ceci est dû, en grande partie, à sa superficie de 268 km2 préservant la quiétude de la faune. Il offre aux amoureux de la nature l'opportunité unique d'observer in situ la richesse du monde sauvage sri-lankais, loin des circuits touristiques traditionnels.
7 | Le parc national de la Péninsule de Nicoya au Costa Rica |
Parmi les plus magnifiques sites naturels les moins fréquentés dans le monde, le parc national de la Péninsule de Nicoya occupe incontestablement une place de choix. C’est une destination indispensable pour tout voyageur aimant les lieux naturels insolites. La Péninsule de Nicoya abrite une forêt tropicale humide peu connue des touristes.
Situé sur la côte Pacifique du Costa Rica, le parc national de la Péninsule de Nicoya est un écrin naturel composé d’une biodiversité exceptionnelle avec pas moins de trois cents espèces d'oiseaux et cent espèces de mammifères recensées.
Cette forêt tropicale humide de plus de vingt-et-un-mille hectares regorge de surprises pour les amoureux de la nature. On y découvre, notamment, une faune arboricole dont les plus éminents représentants sont le ouistiti à ventre blanc, le singe-araignée ou la célèbre perruche à front d'or endémique du Costa Rica.
La Péninsule de Nicoya héberge également des espèces plus discrètes comme le puma, la moufette à capuchon ou le tapir d'Amérique Centrale. Grâce à la quiétude de ces lieux préservés du tourisme de masse, il n'est pas rare, d'apercevoir ces animaux sauvages se désaltérant aux nombreuses sources d'eau douce de la jungle.
Bien que de plus en plus médiatisé ces dernières années, le parc national de Nicoya demeure encore une destination secrète pour les amoureux d'aventure en quête d'authenticité. Ses sentiers de randonnée s’enfoncent dans la végétation luxuriante et offrent un spectacle de nature à couper le souffle. Du fait de son étendue et de sa nature encore assez « sauvage », il est recommandé, par sécurité, de se joindre à des expéditions guidées.
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