Voici 7 fringales alimentaires qui révèlent votre personnalité

Les goûts acidulés des agrumes (oranges, pamplemousses, citrons, bergamotes, limes …) attirent les personnes anxieuses, stressées, traversant des phases difficiles. Ces saveurs acidulées aideraient à calmer les craintes, les angoisses, les peurs et le stress. Ainsi, selon une étude menée par des scientifiques brésiliens, les odeurs et les saveurs acidulées auraient un effet calmant et relaxant en cas de certains problèmes psychologiques et d’émotions anxiogènes.

Les personnes ayant un tempérament anxieux ou soumises au stress chercheraient, consciemment ou inconsciemment, à se calmer ou à se débarrasser de leurs peurs et de leurs craintes en mangeant des citrons, des pamplemousses, des oranges ou tout autre agrume.

Même si vous n’êtes pas dépressif(ve) de nature, ne soyez pas étonné(e) d'avoir envie d'agrumes lorsque vous subirez un stress. Cela pourrait vous aider à calmer votre anxiété ou vos idées noires. Cette habitude alimentaire peut aussi révéler des peurs inconscientes à propos de votre état de santé comme, par exemple, chez les hypocondriaques.

Une tendance à manger beaucoup d’aliments salés, à rajouter du sel dans votre nourriture, voire à en consommer en excès peut indiquer un besoin de reconnaissance. Le fait de se diriger vers les aliments plutôt salés se remarque chez les personnes ayant accompli des actions qu’elles jugent ne pas avoir été reconnues ou récompensées à leur juste valeur.

Ces personnes sont alors frustrées et compensent ce manque de reconnaissance en se jetant sur des aliments salés comme les chips ou des plats contenant beaucoup de sel. Ce phénomène est la caractéristique des personnes ambitieuses et/ou ayant l’esprit de compétition dans le monde du travail, des affaires, voire des loisirs ou des sports. Bref, cette attirance salée est le fait des compétiteurs et compétitrices aimant relever des défis mais frustré(e)s de ne pas encore avoir atteint leurs buts ou d’avoir connu l’échec.

Ces personnes sont aussi, en général, impatientes mêmes pour des petites choses. Par exemple, elles n’aiment pas attendre quand elles font la queue ou qu’elles sont coincées dans des embouteillages. Elles auront alors tendance à se jeter sur tout aliment salé qui leur tombera sous la main. Selon une étude, les gens dans cette catégorie sont, en règle générale, plus jeunes que ceux qui se vengent de leurs frustrations en consommant des aliments sucrés, ne sont pas obèses et n’ont pas d’appétit en cas de stress.

Vous aimez les aliments croquants et les « snack foods » (aliments à grignoter) que l’on consomme en dehors des repas ? Cette inclinaison révèle une tendance au perfectionnisme, voire, quand ce trait de caractère est poussé à l’extrême : à la maniaquerie. Si vous aimez les chips, les biscuits, les bretzels, les crackers ou tous les aliments qui craquent quand on les croque, vous êtes une personne énergique et capable d’une grande concentration mais souvent insatisfaite.

N’oubliez pas que personne n’est parfait, même s’il est important de tendre vers la perfection. Vous êtes capable de faire et refaire quelque chose à plusieurs reprises car vous trouvez toujours un détail qui ne va pas dans ce que vous faites, même quand vous en êtes à la dernière version. Vous attendez toujours plus de vous-même. Les personnes dans cette catégorie nourrissent de grandes espérances en ce qui les concerne. Les snacks font aussi les délices des personnes qui aiment relever des challenges. Elles sont enthousiastes, très agréables à vivre. Leur compagnie est recherchée, car elles sont, en général, très drôles et aiment faire la fête.

Des recherches scientifiques sur le goût pour les épices et les aliments épicés ont mis en évidence que les personnes attirées par les piments étaient plus aventureuses que la moyenne. Ainsi, dans les années 1970, Paul Rozin, un chercheur de l’Université de Pennsylvanie (USA), a mis en évidence le principe de « masochisme bénin ». Ce terme caractérise les personnes attirées par des stimuli aversifs, autrement dit : caractérisant ceux et celles qui aiment « avoir la bouche en feu ». Les personnes de cette catégorie n’ont pas froid aux yeux, affrontent facilement le danger.

Une chercheuse américaine, Nadia Byrnes, a approfondi les recherches de Paul Rozin en menant une étude sur les nourritures épicées. Elle a donné à des volontaires des doses de plus en plus élevées de capsaïcine, le principal ingrédient du piment. Selon Nadia Byrnes, les amateurs d’épices aiment la nouveauté, n’ont pas peur de la punition et sont plus sensibles à la récompense (le résultat de leur action). Ils s’opposent aux personnes qui détestent les épices car celles-ci redoutent la nouveauté par peur de la punition que pourrait entraîner le fait de briser les règles établies (ne pas manger des épices car ne faisant pas partie de leurs habitudes alimentaires).

Au contraire, les mangeurs d’épices ne craignent pas de briser les règles. Ce type de personne aime les sensations nouvelles et les prises de risque largement plus que la plupart des gens. Les épices et la nourriture épicée leur offrent ainsi un champ d’exploration infini. Celles-ci stimuleraient les envies de vivre intensément.

Les glucides et les sucres sont habituellement associés avec les notions de sécurité, de respect des règles, de récompense. Bref, les glucides, dits aliments de confort, sont les nourritures favorites des personnes qui n’aiment pas franchir les lignes ou prendre des risques, préfèrent les activités routinières, se montrent réfractaires au changement. Ainsi, une tendance prononcée à manger des pâtes, des pommes de terre, du pain et tous les aliments sucrés révèle des personnes prudentes, qui n’aiment pas se faire remarquer ou prendre la parole en public.

Les adeptes des glucides et des aliments sucrés se contentent, en général, de ce qu’ils ont et sont plutôt pacifiques. Ils ne manifestent pas particulièrement d’esprit de compétition et travaillent plutôt en équipe. Les amateurs des sucres travaillent, en général, en entreprise et dans des professions salariées. On les retrouve rarement dans des professions indépendantes ou libérales. Les amateurs de glucides réfléchissent beaucoup, parfois trop, avant de prendre des décisions et sont plutôt passifs. Selon le nutritionniste américain Keith Kantor, les mangeurs de produits sucrés préfèrent le confort, ne s’éloignent pas trop de leur environnement familier et aiment leurs petites habitudes.

Si vous éprouvez régulièrement des envies de chocolat ou que vous avez des fringales irrésistibles pour cet aliment, cela peut vouloir dire que vous essayez de compenser un stress, une déception ou un état dépressif. Ainsi, une étude américaine publiée en 2019 et menée sur 13 626 adultes, a établi un lien clair entre la prise de chocolat, notamment noir, et la réduction des symptômes de la dépression. Le chocolat stimule, en effet, la production de deux hormones : la sérotonine et la dopamine, cette dernière est appelée aussi « l’hormone du bonheur ».

Qui plus est, le chocolat est très bon contre le stress en tant que source de magnésium et de théobromine qui diminuent la production des hormones du stress comme la cortisone. Le chocolat favoriserait aussi les états de détente et de relaxation. Il semblerait aussi, selon le nutritionniste Keith Kantor, que le cacao serait la friandise de compensation favorite des personnes hypersensibles et souvent très affectées par leurs problèmes affectifs ou leurs échecs amoureux.

Cette inclination pour ce genre de douceur est souvent l’apanage de personnes qui aiment aider les autres et ont un grand sens de l’empathie. Elles peuvent, cependant, se faire manipuler par des gens sans scrupules suffisamment habiles pour les prendre par les sentiments.

S’il existe une nourriture qui soulève des polémiques, c’est bien la viande. Il y a, d’un côté, les Pour, habituellement appelés aussi les omnivores (mangeant des aliments d’origine animale et végétale). Ceux-ci forment encore la majorité. Elle est, cependant, menacée par un courant de plus en plus important de Contre, principalement les végétariens et les végans. Les mangeurs de viande sont, en fait, aux prises avec ce que le psychologue australien Steve Loughnan, de l’Université de Melbourne (Australie), appelle le « paradoxe de la viande ». Suivant celui-ci, les personnes carnivores sont tenaillées entre leur amour des animaux et le fait qu’il faille en tuer pour manger.

Selon de nombreuses études, les mangeurs de viande seraient des personnes très attachées aux traditions et au sens des valeurs comme l’autorité, le respect, le sens de l’honneur, la parole donnée. Ils respecteraient plus la hiérarchie et seraient plus pour la conservation de l’existence des classes sociales que les non-consommateurs de viande. Cela ne veut pas dire qu’ils cautionnent les inégalités sociales, car ils sont capables de traiter équitablement les personnes des autres milieux sociaux. Les mangeurs de viande sont plutôt des « spécistes », c’est-à-dire des personnes pensant que l’Homme est une espèce supérieure aux animaux. Cela ne signifie pas, non plus, qu’ils sont pour la maltraitance animale car ils peuvent aussi aimer les animaux, les traiter correctement et leur attribuer une forme de pensée.