7 tribus les plus FASCINANTES au monde

La tribu Maasaï est sans doute la plus connue en Afrique de l’Est. Elle vit sur le territoire sud du Kenya et le nord de la Tanzanie. Les membres de sa communauté parlent la langue éponyme et sont principalement composés d’éleveurs de bétail qu’ils considèrent comme sacré. Leur régime alimentaire est basé sur un mélange de lait et de sang de vache.

Les Maasaï ont développé une tradition orale selon laquelle ils sont les uniques éleveurs de bétail de souches en Afrique de l’Est. Cette tribu se considère même comme étant supérieure par rapport aux autres tribus, dont les Dorobo (tribu principalement composée de chasseurs) ainsi que les agriculteurs qui travaillent la terre (considérée comme une tâche dégradante).

La danse du saut et les robes colorées font la particularité de leur culture. La danse du saut constitue un véritable droit d’initiation pour les jeunes hommes. Celui qui bondit le plus haut peut prétendre à la meilleure épouse. 

Leurs vêtements se déclinent dans une gamme de couleurs symboliques : le rouge pour se protéger contre les animaux sauvages, le bleu pour le ciel, l’orange pour l’amitié et l’hospitalité, le vert pour la nourriture et le jaune pour la fécondité.

Ce groupe indigène vit dans les régions enclavées et forestières du sud-ouest de la Papouasie, en Nouvelle-Guinée. 

Les Korowai se distinguent de par leur mode de vie unique : des habitations perchées dans les arbres. Ces cabanes traditionnelles sont érigées en hauteur directement à la cime des arbres ou sur des mâts en bois. 

Les maisons les plus hautes sont localisées à 40 mètres de hauteur. Ces dernières, n’étant pas pratiques, sont presque inhabitées. Elles sont uniquement construites par les plus jeunes hommes pour gagner en prestige. La plupart des habitations sont situées entre 3 à 10 mètres d’altitude.

Ces habitations surélevées permettent de fuir les moustiques et les serpents. Il s’agit également d’une position pratique en cas d’attaque ennemie, mais aussi une protection efficace contre les esprits maléfiques ou « khakhua ». Selon leur croyance, ces fantômes vivent dans la forêt, sur leurs propres zones. Aussi, rien de mieux que les habitations hautement perchées pour éviter d’empiéter sur leurs zones.

Il faut savoir qu’aujourd’hui, la plupart des indigènes ont rejoint les villages situés sur les rives des deux principales rivières à l’ouest et à l’est des terres Korowai. Même s’ils y mènent encore une vie très autosuffisante, ils ont quand même accès aux médicaments et aux aliments de base comme le riz, le sucre et le café.

La tribu Zoulou regroupe près de 11 millions d’individus, ce qui fait d’elle l’une des plus grandes tribus d’Afrique. À l’origine, elle provient d’Afrique de l’Est. 

Après s’y être installée pendant plusieurs siècles, elle s’est déplacée vers le sud pour s’établir dans le KwaZulu-Natal, sur le littoral sud-africain côté Océan Indien.

Au XIX^ème siècle, la tribu s’est convertie en empire sous la direction du roi Shaka, également surnommé « Napoléon Noir » en raison de sa soif de conquêtes. Ayant réussi à repousser les colonisateurs, la tribu guerrière s’est forgée une réputation redoutable jusqu’à aujourd’hui.

Les Zoulous sont entre autres connus pour leurs vêtements traditionnels, mais qu’ils ne portent que lors des événements marquants comme les funérailles et les mariages. Toutefois, ils ont préservé des liens étroits avec leurs traditions et leurs racines historiques à travers leurs croyances.

Ils sont également connus comme étant des artisans très habiles dans le domaine du perlage. Les Zoulous sont en mesure de réaliser des motifs très sophistiqués et colorés qui revêtent un aspect symbolique et sont à la fois décoratifs. Les couleurs portent également une signification symbolique renvoyant à la dualité de la vie. Par exemple, le rouge est le signe de la colère et du chagrin, mais aussi de l’amour et de la passion.

Cette tribu montagnarde est une minorité ethnique tibéto-birmane du Myanmar en Birmanie. Les femmes de la communauté sont appelées « femmes girafes » en raison de leur collier doré à spirales qui leur donne l’impression qu’elles ont de longs cous. 

Dès l’âge de 5 ans, les petites filles Padaung reçoivent leur premier collier à spirale. Au fur et à mesure qu’elles grandissent, les colliers sont remplacés par des spirales plus grandes.

La véritable raison de cette coutume demeurant inexpliquée, les anthropologues émettent de nombreuses hypothèses justifiant le port de ces colliers. Certains avancent que c’est pour rendre les femmes moins attirantes aux yeux des autres tribus, d’autres disent que c’est pour leur donner l’apparence du dragon qui est une figure importante du folklore kayan.

Aujourd’hui, cette tradition est découragée par les militaires birmans qui souhaitent renvoyer une image plus moderne du pays. Si de nombreuses femmes de la communauté ont donc abandonné le port du collier à spirale, d’autres continuent de le porter à cause de leur cou qui s’est décoloré au fil des années. Certaines en portent encore pour attirer les touristes.

La tribu Samburu compte environ 140 000 individus qui vivent dans la province de la Rift Valley, au nord du Kenya, en Afrique de l’Est. Ils se particularisent par leur mode de vie pastoraliste, élevant principalement des bœufs, mais aussi des chèvres, des moutons et des chameaux. 

Ils parlent le « maa », une langue qu’ils partagent avec les Maasaï. Cependant, les Samburus sont des semi-nomades. Ils se déplacent dans les zones les plus reculées et arides pour rechercher des pâturages. Tout comme les communautés pastorales d’Afrique de l’Est, leur régime alimentaire est aussi basé sur le lait et le sang de vache.

Leur zone d’habitation est constituée de huttes rondes traditionnelles appelées « manyattas ». 

Les Hommes Samburu se parent de robes noires ou roses, de coiffes, de bracelets, de colliers et de bracelets de cheville. 

Les femmes quant à elles ont la tête rasée. Elles enroulent autour de leur taille et leur poitrine des tissus bleus ou violets. De ce style vestimentaire atypique et ces parures colorées est apparu le mot « Samburu » qui signifie papillon.

La structure sociale des Samburus fait aussi leur particularité. Ils sont soumis à la gérontocratie, un système où les personnes les plus âgées de la société dirigent. Ces derniers sont décisionnaires pour toutes les situations.

La tribu Simbu vit dans une province éponyme, dans les hautes terres centrales de la Papouasie en Nouvelle-Guinée. Les Simbus ont transformé leur territoire à l’origine montagneux en patchwork de jardin. Ils ne vivent pas en communauté, mais de façon dispersée sur leur territoire.

Leurs maisons coiffées d’un toit en chaume se distinguent par leur forme atypique : ovale ou rectangulaire. Les murs sont faits de roseaux aplatis. Les hommes de la tribu s’installent dans de grandes maisons communales perchées sur de hauts sommets pour lutter contre des attaques ennemies. Les femmes et les enfants vivent séparés des pères de famille. Aujourd’hui, bon nombre d’entre eux ont abandonné cette tradition pour vivre en famille.

Le porc tient une place prépondérante dans les traditions et cérémonies (mariage, rituels funéraires). Cet animal est également offert à la femme qui vient d’accoucher pour la remercier d’avoir procréé et de perpétuer le clan de son mari. 

Pendant la cérémonie du « bugla ingu », des centaines, voire des milliers de porcs sont abattus, cuits et distribués aux membres de la tribu. Il s’agit d’une cérémonie d’échange où le donneur crée une dette que le destinataire doit rembourser à l’avenir afin de ne pas perdre son prestige.

La tribu Himba compte environ 50 000 membres. Ils résident au nord de la Namibie jusqu’en Angola et font partie de la grande famille du peuple Bantou. 

Les Himbas élèvent du bétail principalement composé de bovins et de chèvres. Leurs maisons appelées « manyattas » ou « kraals » sont des huttes en forme de cône. Elles sont construites avec des branches, de la boue et de la bouse de vache séchées. Un feu doit être allumé en permanence sur le campement afin de faire le lien entre le monde des vivants et celui des morts.

Les femmes himbas portent une coiffure tressée appelée « ekori ». Elles enduisent leur chevelure, mais aussi leur peau d’une argile rouge-ocre et de graisse pour se protéger des rayons solaires, des piqûres d’insectes et de la poussière. 

Il faut également savoir que les femmes himbas ne se lavent jamais à l’eau. Elles réalisent une fumigation à base d’écorces odorantes avant d’étaler leur baume couleur pourpre. Ce petit rituel de beauté maintient leur peau souple et hydratée.

Les jeunes garçons doivent garder le crâne rasé jusqu’à ce qu’ils se fassent circoncire. La beauté ayant une grande importance aux yeux de cette communauté, filles et garçons se font retirer quatre incisives inférieures.