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7 bonnes raisons de vivre en éco-colocation

Inspirer Par Amira Gehanne Khalfallah 17 juin 2019

7 bonnes raisons de vivre en éco-colocation

Mieux vivre ensemble pour protéger la planète.

pixabay
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Ils ont choisi de vivre ensemble pour réduire leur impact écologique sur la planète. Les éco-coloc ont surtout choisi de partager leur vision du monde tout en respectant leur environnement et ils ont bien raison.

Ces nouvelles colocations ont le vent en poupe depuis quelques années. Pas la peine de fuir les centres urbains et faire une retraite en campagne, on peut rester à Paris et vivre comme on le souhaite avec des gens qui partagent les mêmes idées et aspirations écologiques. Voici au moins 7 bonnes raisons pour vivre en colocation écolo.

1 Eco-colocation : Optimiser les énergies

Dans ce genre d’habitat, on remplace le mot « solitaire » par « solidaire » et « compromis » par « synergie » et le tour est presque joué ! Ici les règles sont strictes et il en faut pour vivre en communauté !

Jardin, poulailler, compost, tout est conjugué au DIY, c’est-à-dire : Do It Yourself ! le moindre espace est exploité pour la bonne cause.  Il s’agit surtout de mettre les connaissances de chacun au service de tout le monde, transformer le vieux, transférer les savoir-faire, expérimenter l’autonomie et l’alternatif. C’est en cela que l’on peut résumer la perma-colocation.

2 Eco-colocation : Des projets à gogo

La colocation écolo est une philosophie de vie. Et ceux qui y croient se retrouvent à vivre en harmonie avec la nature et en cohérence avec leurs idées.  C’est une vie pleine d’initiatives et toute proposition est discutée, partagée et souvent appliquée dans le respect du bien-être des autres colocataires.

Des veillées à thèmes sont souvent organisées, et des projections de films. Certains ont même tourné un documentaire ensemble ! d’autres ont créé un journal et beaucoup vendent leurs produits en ligne… Les fêtards et amoureux de la culture et autres drogues artistiques créent des spectacles à domicile. En clair, tout est possible si tout le monde est d’accord.

3 Eco-colocation : Des associations et des plateformes à l’écoute et une véritable communauté

Pas facile de changer les habitudes et de s'orienter vers une transition écologique ! Le mouvement Colibris (Mouvement écologique créé par Pierre Rabhi, auteur du livre Vers la Sobriété Heureuse) l’a bien compris et c’est pour cela qu’il accompagne les colocations alternatives. Sur le site il est possible de télécharger des guides de colocations écologiques.

Un petit document pratique où il y a des réponses à toutes les questions qu’on pourrait se poser avant d'oser franchir le pas :  astuces en tous genres et même un petit guide juridique y figurent.  Aussi, les témoignages permettent de choisir le modèle qui vous correspond le mieux.

A découvrir également la page facebook de Ekolok qui permet d'être informé(e) de toutes les nouveautés et initiatives concernant la perma-colocation. L'association AFEV quant à elle alimente sa plateforme de projets solidaires dont le Kaps  qui consiste à partager « sa vie quotidienne avec d’autres jeunes/étudiants tout en s’engageant dans un projet citoyen ». Ce sont cinq heures minimum d’engagement par semaine pour faire du bénévolat avec les habitants de ton quartier. Avis aux intéressés !

4 Eco-colocation : En ville ou en campagne

La transition écologique se fera sans exclusion, au prix de synergies et en tout lieu. La permaculture urbaine est aujourd’hui une réalité.  Chacun exploite le peu de potager dont il dispose et invite papillons et autres abeilles à venir y séjourner.

Les éco-locations s’installent en ville ou en campagne. Elles sont aussi au cœur des grandes villes comme Lyon ou Paris pour ne citer que celles-là. Souvent les espace sont transformés et tout est mutualisé.  Si vous avez du mal à le croire voici quelques exemples réussis.

5 Eco-colocation : Génération Y versus 68

Ce nouveau modèle de colocation est né de la génération Y (personnes nées entre 1980 et 1990), plus soucieuse des bonnes pratiques écologiques que leurs aînées. 

Les nouveaux coloc pensent qu’ils peuvent changer les choses et ils ont bien raison ! D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à le croire. Les colocataires sont de plus en plus vieux. Les générations se mélangent, et par ricochet, les savoirs et bonnes pratiques.

Ils sont étudiants, travailleurs, jeunes ou moins jeunes et ont choisi de vivre ensemble pour partager un habitat écologique. Certains couples avec enfants ont fait le choix de cette mixité pour élever leurs enfants et le nombre de mamans seules qui habitent avec des étudiants est en hausse.

6 Eco-colocation : Mutualiser les espaces communs et redonner vie aux quartiers

Les success story de ces colocs sont nombreuses. Parmi les plus heureuses, celles qui ont permis de rénover des maisons abandonnées. Il s’agit de miser sur le troc et les services contre une location. Ainsi les intérieurs des maisons qui tombaient en ruine ont été restaurés, les jardins défrichés et remis au goût du jour où arbres et potagers se côtoient. La coloc écolo a permis également de redonner vie à des quartiers, de les dynamiser en proposant des apéros géants entre voisins et en les invitant à participer à la vie de quartier. 

Terre d’ancrage, par exemple, a lancé des colocations solidaires avec les migrants. Ce sont des habitats mixtes où les nouveaux arrivants et les autochtones se rencontrent et réinventent le monde ensemble ! Certains ont également créé des espaces de coworking à l’intérieur de la colocation. Tout est possible, il suffit de s’entendre.

7 Eco-colocation : Des économies à tous les niveaux

L’idée des colocations de transition est de vivre avec moins d’argent et de disposer de son temps pour des activités et plus si affinités... Chacun participe à sa manière à la vie de la communauté. Les terrasses se cultivent comme des jardins. Le concept est de semer de la vie un peu partout. On peut utiliser des brebis pour tondre l’herbe ou cueillir son son propre miel en installant des ruches et même vendre l’excédent au marché local ! 

En mutualisant son frigo, en cuisinant ensemble, on dépense moins d’énergie et beaucoup moins d’eau : 65 litres d’eau par jour et par personne contre une moyenne française de 150 litres. Voici un exemple à suivre.

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