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7 Fake News autour du Bitcoin

Décrypter Par Ronan Autret 29 mars 2018

7 Fake News autour du Bitcoin

On vous aide à y voir plus clair sur le bitcoin

lamaisondubitcoin.fr
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Il existe depuis presque 10 ans et fait désormais la une de tous les  médias. Pourtant, le bitcoin reste un mystère pour les non-initiés. Il faut dire que beaucoup de contre-vérités ont été formulées sur celui qui est désormais la trentième monnaie du monde. On vous aide à y voir plus clair à travers les 7 « fake news » les plus répandues sur le Bitcoin.

Nouvel eldorado pour les uns, vaste escroquerie pour les autres, une chose est sûre cependant : le bitcoin est devenu le phénomène financier de ces derniers mois. L’hystérie bitcoin s’est emparée des épargnants et des spéculateurs de toute la planète, affolés par des perspectives de profit à court terme. Les sirènes de l’argent facile ont provoqué une véritable ruée vers l’or numérique. On peut le comprendre : la crypto-monnaie des geeks a connu une croissance de 700% en 2017, ringardisant Wall Street et les placements financiers de papa.

Pourtant, tout a été dit et écrit sur le bitcoin : attrape-nigaud numérique, monnaie des terroristes et de la drogue, bulle spéculative pire que celle des subprimes, menace pour l’environnement… Alors, info ou intox ? La réponse à travers 7 idées reçues sur star des crypto-monnaies.

1 Le créateur du Bitcoin est un Japonais appelé Satoshi Nakamoto

7 Fake News autour du Bitcoin

La tête de Dorian Nakamoto quand il a appris que Satoshi Nakamoto, en fait, ben… c’était lui !

AP

Satoshi Nakamoto est à l’univers du bitcoin ce que Keyser Söze est à celui du crime dans le film « Usual Suspects » : une personnalité aussi géniale que mystérieuse, une véritable légende.

C’est en 2008, au lendemain de la spectaculaire faillite de Lehman Brothers, que Satoshi fait son apparition sur le web avec ces quelques mots publiés dans l’indifférence générale : « je travaille sur un nouveau système monétaire électronique. Entièrement pair-à-pair, sans tierce partie de confiance ». Plus tard, l’inventeur du bitcoin livrera quelques détails de sa biographie sur bitcointalk, un forum d’échange consacré à la crypto-monnaie. Il est né le 5 avril 1975 au Japon et a commencé à travailler sur le bitcoin en 2007 avant de  « passer à autre chose » dès 2010. Aujourd’hui, on a calculé que l’auteur de ces révélations bouleversantes possèderait 980 000 bitcoins, ce qui en ferait l’un des hommes les plus riches de la planète.

Oui mais voilà : Satoshi Nakamoto, le visionnaire qui a révolutionné l’économie mondiale, n’existe pas. Et il n’est sûrement pas japonais. Satoshi Nakamoto est en réalité un pseudonyme et personne ne sait qui ou quoi se cache derrière. Un homme ? Une femme ? Une organisation ? Une intelligence artificielle ? Ou le résultat d’une alliance secrète entre les géants nippons SA-msung, TOSHI-ba, NAKA-mishi et MOTO-rola ? Les hypothèses les plus folles circulent quant à sa véritable identité, mais aucune n’a été confirmée à ce jour.

Qui est Satoshi Nakamoto ? Cette question passionne les journalistes du monde entier et, régulièrement, des nouveaux noms sont avancés. Pour le New York Times, en 2015, le doute n’est plus permis : il s’agirait de Nick Szabo, un informaticien américain créateur du bit gold, l’ancêtre du bitcoin. Pour Forbes, Satoshi serait en réalité Hal Finney, un cryptographe aujourd’hui décédé qui a participé à la première transaction en bitcoin en janvier 2009. Pour Newsweek, c’est lui, Dorian Nakamoto, un informaticien californien d’origine japonaise. Mais la liste n’est pas terminée. Un ancien stagiaire de Space X a même affirmé en novembre 2017 qu’Elon Musk était l’inventeur du bitcoin !

Manque de chance, toutes ces affirmations plus ou moins farfelues ont été démenties par les intéressés. Aujourd’hui, le mystère autour de la véritable identité de Satoshi Nakamoto reste entier.

2 Le Bitcoin est anonyme

7 Fake News autour du Bitcoin

Réunion de crypto-monnayeurs anonymes.

Raffy de Guzman / Rappler

La réputation d’anonymat du bitcoin est sans doute à l’origine de son succès parmi les geeks, les cyberpunks, les libertariens de la Silicon Valley et aussi quelques cybercriminels. Mais en réalité, le réseau Bitcoin est l’un des systèmes de paiement le plus transparent au monde.

Il est vrai que les adresses de ses utilisateurs, qui sont l’équivalent de nos numéros de comptes à la banque, sont confidentielles : elles sont masquées par des clés publiques qui les transforment en une simple chaîne de chiffres et de lettres. Chacun peut en créer autant qu’il le souhaite et les changer régulièrement.

Mais si ces adresses sont en théorie anonymes, toutes les transactions effectuées sur le réseau Bitcoin depuis sa création sont automatiquement inscrites et conservées sur une sorte de registre électronique public et infalsifiable : la Blockchain.  Tous les mouvements de la crypto-monnaie sont donc accessibles à tous, tout le temps. Ses utilisateurs peuvent suivre l’historique complet de chaque bitcoin et l’activité de chaque compte en créant un « explorateur des données blockchain ». Par exemple, vous pourrez y trouver que 984n3b56g9 a transféré X bitcoins à 3452r89uo01 le 30 mars 2018 à 21h39.

Du coup, toute adresse qui reçoit et envoie des montants importants peut être facilement repérée et mise sous surveillance. Il existerait même des algorithmes conçus à cet effet par des organismes de lutte contre le blanchiment.

Mais ce n’est pas tout : il est en effet impossible d’entrer et de sortir du réseau sans laisser de trace. Pour acheter des bitcoins, il faut obligatoirement posséder un compte bancaire car dans l’univers numérique le cash ne sert à rien. Inversement, pour vendre ses bitcoins, les dépenser ou les échanger contre des euros ou des dollars, il vous faudra passer par le système financier classique qui vous tracera à coup sûr.

Le bitcoin n’est donc pas aussi anonyme qu’il en a l ‘air, voilà pourquoi d’autres crypto-monnaies, avec une blockchain plus opaque, ont été imaginées. Elles ont pour nom Darkcoin (ou DASH), Z-Cash ou encore Monero.

3 Le Bitcoin finance des activités criminelles

7 Fake News autour du Bitcoin

22, v’là les (cyber) flics !

Flickr / Dennis Skley

Le bitcoin a longtemps été associé au dark web, ce côté obscur de la toile, et aux activités illégales voire criminelles. Cette réputation sulfureuse est largement liée au succès du site Silk Road, fermé par la justice américaine en 2013.

Ce site, créé en 2011 par l’Américain Ross Ulbricht, constituait une sorte de vaste marché noir en ligne caché tout au fond du deep web, cette partie immergée du web non indexée  par les moteurs de recherche habituels. Silk Road permettait ainsi de vendre et d’acheter n’importe quoi en  garantissant à ses utilisateurs un anonymat absolu. Un vrai paradis pour les vendeurs d’armes, les hackers, les faux-monnayeurs et surtout les dealers. Cocaïne, ecstasy, héroïne… on trouvait de tout dans ce supermarché 2.0 de la drogue.

Pour régler ses achats, pas question évidemment d’utiliser la carte bleue familiale ou un compte Paypal. Le bitcoin, en revanche, permettait de protéger l’identité des acheteurs et des vendeurs. Seule apparaissait l’adresse de livraison. La crypto-monnaie est donc vite devenue la monnaie « officielle » du site.

En 2 ans, plus d’1,2 million de deals ont eu lieu sur Silk Road pour un total de 9,5 millions de bitcoins, soit la moitié des achats mondiaux réalisés avec la crypto-monnaie ! Et en octobre 2013, la fermeture du site par le FBI a fait plonger à elle seule sa valeur de 20%.

Pourtant, aujourd’hui, les transactions de nature criminelle ne représentent qu’une part infime des échanges de bitcoins. Entre 3 et 6% seulement. Et selon une récente étude d’Elliptic, une entreprise anglaise spécialisée dans la cybersécurité, moins de 1% des bitcoins échangés depuis 4 ans auraient une origine douteuse.  Les patrons de start-ups et les geeks ont remplacé les barons de la drogue et les trafiquants d’armes. Car désormais, les criminels ne goûtent plus guère à cette monnaie beaucoup trop traçable à leur goût. Pour eux, rien ne vaut le cash et les comptes offshore classiques. Comme au bon vieux temps.

4 Le Bitcoin est une pyramide de Ponzi

Charles Ponzi

Les sommets vertigineux atteints ces derniers mois par le bitcoin et les monnaies cryptées intriguent certains observateurs. Et si tout cela était trop beau pour être vrai ? Et si la Blockchain n’était qu’une vaste fumisterie, une petite affaire entre amis destinée à plumer les gogos ? Après tout, nous disent ces sceptiques, la dynamique du bitcoin, ce sont des geeks qui  rêvent de convertir toujours plus d’adeptes. Car pour espérer un gain, il est essentiel qu’il y ait de nouveaux acheteurs. La hausse alimentera-t-elle la hausse jusqu’à l’écroulement final ?

Cette fuite en avant a un nom : la pyramide de Ponzi, en souvenir de Charles Ponzi qui, grâce à ce système, devint millionnare en 6 mois en n’oubliant pas de ruiner 40 000 personnes. Le principe est simple. Il s’agit de promettre un taux d’intérêt très élevé à des investisseurs et de le verser effectivement aux premiers souscripteurs avec l’argent déposé par les clients suivants. Cette escroquerie fonctionne tant que de nouveaux arrivants alimentent le système. Mais si, tout à coup, les retraits dépassent le montant de l’argent déposé, c’est la catastrophe. La pyramide s’effondre.

Alors, Satoshi Nakamoto serait-il le Bernard Madoff de la crypto-monnaie ? Heureusement, on en est loin. Car un système de Ponzi ne produit en réalité aucune valeur : les taux d’intérêt versés proviennent uniquement des dépôts des malheureux épargnants ; ils ne sont pas le fruit d’une vraie activité économique.

Avec le Bitcoin et la Blockchain, au contraire, c’est tout un écosystème économique qui se développe. En tant que moyen de paiement, les bitcoins créent de la valeur. Quant à la Blockchain, elle  impacte désormais tous les secteurs de l’économie comme l’assurance, l’éducation, la médecine et même la politique. Il est donc parfaitement normal que de plus en plus d’acteurs s’intéressent à ce marché, qu’ils soient utilisateurs, investisseurs, patrons de start-ups, dirigeants de grandes institutions financières ou chefs d’Etat. A moins de considérer que le capitalisme lui-même ne serait qu’un gigantesque système de Ponzi, n’est-ce pas là le développement normal d’une nouvelle technologie ?

Après tout, ce succès du bitcoin n’est que la dernière manifestation de la révolution numérique qui balaye le monde… La monnaie en était épargnée jusqu’à présent. Plus maintenant.

5 Le Bitcoin est une bulle qui va éclater

7 Fake News autour du Bitcoin

Gare à l’explosion imminente ?

Daily Mirror

Le bitcoin, cette folie du moment, serait-elle la tulipe du XXIème siècle ? Une bulle spéculative qui va éclater ? A moins qu’elle ne l’ait déjà fait…

Une bulle se forme lorsque le prix du marché d’un actif s’écarte de façon excessive de sa valeur fondamentale : les gens se mettent à acheter cet actif juste parce qu’il monte, par simple appât du gain. C’est alors un peu comme le jeu de la « patate chaude » : chacun s’empresse de s’échanger la patate en espérant ne pas être celui qui l’aura entre les mains quand la musique s’arrêtera. En 1637 aux Pays-Bas, une soudaine « tulipomanie » entraîna l’augmentation spectaculaire puis l’effondrement du cours de l’oignon de tulipe, provoquant ainsi le premier krach de l’Histoire. Quatre siècles plus tard, entre janvier et décembre 2017, le bitcoin est passé de 1000 à 10 000 dollars après avoir flirté avec les 20 000 dollars. Comment tout cela va-t-il finir ?

Prévoir une bulle est très difficile. La seule façon d’y parvenir à coup sûr est d’annoncer tous les jours qu’elle arrivera et d’attendre son explosion en déclarant « je vous l’avais bien dit ! ». Le magazine The Economist a été le premier grand média à prédire l’effondrement du cours du bitcoin… en 2011. La cryptomonnaie venait d’atteindre 33 dollars pour dégringoler ensuite à 2,75 dollars. Un petit malin qui aurait investi 100 dollars à l’époque en ignorant les prophéties de The Economist serait aujourd’hui à la tête de 40 bitcoins, soit environ 400 000 dollars… Or depuis 2011, il ne s’est pas passé une semaine sans qu’un journal ne titre sur l’éclatement  imminent de la bulle bitcoin. « La bulle du bitcoin a éclaté » titrait par exemple l’Express, cette fois en 2013…

En réalité, le bitcoin a déjà connu de nombreux krachs. Sa valeur est ainsi passée de 20 à 10 euros en 2011, de 200 à 80 euros en 2013, de 900 à 200 euros en 2014 ou encore de 3 000 à 1 700 euros en juillet 2017… Et il y a fort à parier qu’il fera encore le yoyo dans les années à venir. Le bitcoin n’est donc pas plus une bulle à 6 500 euros aujourd’hui que quand il ne valait que 2 euros hier.

Un, dix, mille, un million d’euros, comment savoir quel est le juste prix du bitcoin ? En théorie, son cours peut monter indéfiniment car la demande augmente alors que l’offre est stable, le nombre de bitcoins étant limité à 21 millions et pas un de plus. Au-delà des montagnes russes qui caractérisent son prix, cette rareté relative du bitcoin devrait continuer à orienter sa valeur à la hausse d’autant que seulement 0,01% de la population mondiale en détient aujourd’hui. Et si le cours actuel de 6 500 Euros était finalement bon marché si l’on se projette à 10 ou 20 ans dans le futur ?

Il est encore difficile de savoir quel sera le destin du bitcoin. Mais une chose est sûre : il reste un investissement à haut risque, n’y misez pas toutes vos économies !

6 Le Bitcoin est la monnaie la plus polluante du monde

7 Fake News autour du Bitcoin

Le succès du bitcoin va-t-il contribuer au réchauffement climatique 

Joel Krebs

Le bitcoin n’échauffe pas seulement les esprits, il réchaufferait également la planète. Une vraie catastrophe écologique. Imaginez : si le bitcoin était un Etat, il serait le 59ème en terme de consommation énergétique. A en croire les calculs des spécialistes, ses besoins en électricité seraient équivalents à celui d’un pays comme l’Irlande. Une seule transaction en bitcoin – il s’en fait 300 000 en 24h - serait 5 000 fois plus énergivore qu’en utilisant le réseau Visa et pourrait alimenter 25 foyers français en une journée.

Et ce n’est pas près de s’arranger. A son rythme de développement, le bitcoin pourrait dès 2020 dévorer autant d’électricité que l’ensemble des pays réunis. Quelle quantité colossale de charbon et d’énergie nucléaire sera-t-il nécessaire pour combler un tel appétit, avec ses conséquences sur le climat ? A ce rythme, le bitcoin va-t-il finir par tuer la planète ?

Cette consommation énergétique XXL de la monnaie numérique s’explique par son mode de production. Pour fabriquer des bitcoins (ou « miner » dans le jargon de la cryptomonnaie), il faut résoudre des équations mathématiques très compliquées qui nécessitent d’énormes capacités de calcul. Au début, un simple ordinateur familial pouvait suffire. Mais aujourd’hui, ce sont des « fermes » à bitcoins, en réalité des batteries d’ordinateurs surpuissants, qui s’y collent 24h sur 24h, 7 jours sur 7, en brûlant du charbon et de l’énergie nucléaire à tout-va.  Pas étonnant que la facture grimpe en flèche !

Faut-il dès lors sacrifier le bitcoin sur l’autel des aberrations écologiques ? Pas si simple. D’abord parce qu’il existe en réalité peu de certitudes sur la pollution réelle du bitcoin. L’essentiel des estimations sur ce sujet proviennent d’un site internet, Digiconomist, dont les conclusions on été depuis remises en cause par des médias comme CNBC.

Mais surtout, il faut comparer ce qui est comparable. Le bitcoin étant d’abord un système d’échange de valeurs, il doit se comparer aux autres monnaies, au système bancaire et à l’or. Et là, surprise ! Le bitcoin est beaucoup moins « sale » qu’il en a l’air. Car la consommation du sytème financier traditionnel est bien supérieure à Bitcoin. Entre les milliers de distributeurs, l’impression des billets, les agences physiques, les data centers ou encore les millions de transactions quotidiennes effectuées par carte de crédit,  les besoins en électricité sont colossaux.

Et si on compare le bitcoin à l’or, les chiffres sont là aussi têtus : la crypto-monnaie engloutit 8 fois moins d’énergie que l’extraction du métal jaune. Sans compter les quantités d’eau astronomiques, les métaux lourds, les émissions de CO2 et les déchets miniers nécessaires à son exploitation… Certains spécialistes affirment même que si Bitcoin remplaçait tout l’or stocké dans les coffres du monde entier, l’impact en terme écologique serait comparable au remplacement de toutes les voitures à essence de la planète par des véhicules électriques, rien que ça…

Enfin, et même si de nombreux progrès doivent être encore réalisés, les mines de bitcoins sont de plus en plus alimentées par de l’énergie propre. C’est le cas notamment en Islande grâce à des centrales géothermiques, mais aussi en Chine où les fermes de minage sont désormais installées à proximité d’installation hydroélectriques ou d’éoliennes.

7 Le Bitcoin n’est pas du tout sécurisé

7 Fake News autour du Bitcoin

Au (cyber) voleur !

bitcoinist.com

L’histoire du bitcoin a été marquée par la faillite ou le piratage de plusieurs plateformes d’échange. La plus spectaculaire est sans doute la chute en 2014 de MtGox, la principale bourse de la crypto-monnaie à l’époque. 650 000 bitcoins évaporés dans la nature ! De là à penser que Bitcoin n’est qu’un Far West sans foi ni loi…

En réalité, le réseau offre à ses utilisateurs une sécurité inégalée grâce à la Blockchain. Jamais celle-ci n’a été mise en péril depuis sa création et pour cause : pour la pirater, il faudrait dépenser des centaines de millions de dollars en électricité et rassembler une puissance de calcul supérieure à celle de tous les ordinateurs du système Bitcoin. Même Google n’a pas ce pouvoir aujourd’hui !

Mais le fait que la Blockchain ne soit pas piratable ne signifie pas pour autant que le système est totalement sûr. Car si le protocole Bitcoin est infalsifiable, la détention de la monnaie numérique, elle, ne l’est pas.  En d’autres termes : faites attention à votre portefeuille Bitcoin dans lequel est stockée votre précieuse devise numérique. C’est là que se situe le point faible, la faille. En effet, pour échanger vos bitcoins, vous devez fournir une adresse mail et un numéro de téléphone portable. Si ces éléments d’identification tombent entre de mauvaises mains, il suffira au pirate de changer le mot de passe de votre compte pour en bloquer l’accès… et transférer tranquillement vos actifs dans son propre portefeuille.

Il suffit de suivre quelques règles de prudence pour éviter une telle mésaventure. Parmi celles-ci, ne pas conserver tous vos bitcoins au même endroit ou encore garder la plus grosse partie de votre magot numérique dans un « portefeuille froid », c’est-à-dire non connecté à internet.

Avec ces précautions, il n’y aura pas plus de risque à utiliser Bitcoin que d’autres systèmes de paiement comme Paypal ou votre bonne vieille carte bleue. Mais souvenez-vous : en matière de méthodes bancaires comme dans d’autres domaines, le risque zéro n’existe pas.

8 7+1 : Attention

Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous conseillons de mener vos propres recherches avant d’acheter des bitcoins, un actif extrêmement volatil.

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